Leçon..

Leçon… A l'heure où nos politiques témoignent d'un certain goût pour la réglementation des psychothérapies - et de la psychanalyse - en France, il me paraît opportun de faire un retour sur ce qui se passe au Royaume-Uni… Et si, dans un premier temps, mon souci était de faire une sorte d'état des lieux de la situation sur un mode documentaire (j'allais dire journalistique, en “oubliant” combien sont généralement orientées les informations délivrées par les médias), la lecture du Rapport rédigé par le Groupe de Travail délégué pour permettre à l'UKCP de se positionner quant à l'usage du terme...Lire la suite

Les réactions des psychanalystes à l’article de loi 18 quater sur les psychothérapies

Jean PERROY le 23 novembre 2003 Les réactions des psychanalystes à l'article de loi 18 quater sur les psychothérapies Rappel - En 2001, les associations de psychanalyse ont répondu par une action concertée au projet de reconnaissance légale d'une profession de psychothérapeute, revendiquée par les fédérations de psychothérapie. Le projet de Mme Gilot, repris par Kouchner, s'inspirait alors de la proposition de loi du député vert Marchand, de préférence à la proposition du député UMP Accoyer, jugée « très restrictive ». L'action conjuguée des psychanalystes, des psychiatres et des psychologues...Lire la suite

à quel titre ?

Jean-Michel Louka D'UN TITRE ? 3 Tout analyste est mis à chaque instant, à chaque séance, à l'épreuve de n'être qu'objet - objet de l'analysant . Un objet, cependant paré des plumes du sujet supposé savoir. Un objet, néanmoins, réduit à son semblant. Et l'analyste se soumet à cette épreuve d'une position telle qu'il « … ne s'autorise que de lui-même ». (Lacan, Acte de fondation de l'EFP, 21 juin 1964). D'y ajouter « … et de quelques autres » (Lacan, Séminaire Les non-dupes errent, séance du 9 avril 1974) supplémente assurément quelque chose du « s'autoriser », mais ne complémente en rien la...Lire la suite

Les psychothérapies et la Loi (suite) décembre 2003

décembre 2003 LES PSYCHOTHÉRAPIES ET LA LOI (suite) ENTRE FOIRE D'EMPOIGNE ET TRAVAIL D'ÉLABORATION Oui, c'est presque fait (cf. LLPF no 129, p. 10-11): l'amendement Accoyer est bien sur les rails de sa maturation définitive. C'est dire si les confirmations et modifications qui seront apportées lors de sa lecture par les Sénateurs (1), avant son deuxième passage au Parlement, seront particulièrement importantes puisque les décrets d'application qui suivront leur intelligibilité et leur acceptation, dépendront de la qualité de la formulation de l'esprit de la loi, son intention première. Or, à...Lire la suite

Main basse techno-psychiatrique sur le marché de la parole du sujet

Main basse techno-psychiatrique sur le marché de la parole du sujet ? Michel Berlin Le psychanalyste laïque et le psychologue clinicien ne pourraient-t-ils désormais s'autoriser dans l'exercice de leur discipline respective : la psychanalyse et la psychologie clinique, que d'une prescription psychiatrique? Tous les analysants et ceux qui s'adressent à un psychologue pour leur difficulté et souffrance psychologiques seront-ils considérés par la loi comme des malades mentaux sous tutelle relevant de la psychiatrie? Si parler, peindre, écrire, constituent parfois et de surcroît des " outils...Lire la suite

Les leçons qu'il nous faut tirer

Les leçons qu'il nous faut tirer Avec l'annonce d'un recul du Dr Accoyer au sujet de son amendement, il est sans doute temps de faire le point sur la situation telle qu'elle se présente aujourd'hui. Celui-ci a en effet déclaré « Si presque tous les professionnels concernés reconnaissent la nécessité d'apporter sécurisation, information et de développer le droit des usagers (..) le débat a mis en évidence que plusieurs dispositions de l'amendement pourraient être revues dans un esprit de concertation, d'ouverture et de réalisme » (cité par l'Agence Lacanienne de Presse) Cependant, si nous ne...Lire la suite

Sujet (s) ?

Editorial d'Armand Touati dans Cultures en mouvement, Mensuel Sciences de l'Homme & Sociétés, N°63, Décembre 2003 Sujet (s) ? Sommes-nous objet ou sujet de notre histoire ? Cette interrogation qui peut paraître triviale concerne aussi bien les individus que les sociétés. Le sentiment que notre existence nous échappe mène certains à une surconsommation médicamenteuse. Ce choix “individuel” s'inscrit dans des temps perturbés où l'espoir d'un progrès paraît bloqué. Les signes d'une telle perception ne manquent pas. L'envahissement de la pornographie comme la surconsommation de...Lire la suite

Un échange de lettres entre Christian Vasseur et Élisabeth Roudinesco

Lettre de Christian Vasseur à Elisabeth Roudinesco (25 novembre 2003) ASSOCIATION FRANÇAISE DE PSYCHIATRIE Le 25 novembre 2003 Chère Madame Votre article paru dans Le Monde du 23.11.03 Les faux-semblants de l'amendement Accoyer mérite bien des prolongements qui n'auraient leur pleine justification que si vous aviez bien compris l'esprit du texte plutôt que de ne retenir que sa formulation encore perfectible. En effet lorsque, avec B. Accoyer, j'ai organisé le colloque du 23 mars 2000 à l'Assemblée nationale sur Les psychothé.apies et la loi, nous avions deux objectifs : empêcher les projets...Lire la suite

Attention flottante et Association libre à l'Hotel Gloria de Rio de janeiro. Notes sur la Seconde Rencontre Mondiale des États Généraux de la Psychanalyse

La Seconde Rencontre Mondiale des États Généraux s'est tenue récemment à Rio de Janeiro (30/10 - 02/11/2003) avec pour thème « L'actualité dans la Psychanalyse » - actualité marquée par les hommes politiques et la politique. Cela faisait suite aux propos de Jacques Derrida à Paris quand il avait engagé les psychanalystes à pratiquer une « psychanalyse qui ne résiste pas à elle-même ni au monde », reprenant ainsi l'exercice de la réflexion psychanalytique autour du social et de la culture inauguré par Freud. Derrida dit qu'une telle réflexion a des effets décisifs, effets dans le champ de l'...Lire la suite

"Les trois psy"

- - Les trois psy (Psychothérapie, Psychanalyse et Psittacisme) L'amendement Accoyer soulève une bonne question à laquelle il n'apporte sans doute pas la meilleure réponse. Il est légitime en effet que le Parlement manifeste son souci de la santé publique et propose que soient formés et contrôlés ceux qui se présentent sur la scène sociale comme "psychothérapeutes". Mais ce faisant il s'engage dans un domaine où l'autorité gouvernementale risque d'avoir à souffrir sans pour autant protéger ceux qu'on appelle maintenant "les usagers". En effet qu'appelle-t-on "psychothérapies" ? Il s'agit d'un...Lire la suite

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