La malédiction de la violence de Jean-pierre Bénard par F.Rousseau

Frédéric Rousseau
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LA MALÉDICTION DE LA VIOLENCE  , La démocratie en danger  .  Éditions Vérone Paris 2024 Jean Pierre Bénard a exercé les professions de psychiatre et de psychanalyste . Il a précédemment publié chez l’Harmattan « Tentation paranoïaque et démocratie : essai sur l’horreur» Difficile de résumer en quelques lignes ce nouvel ouvrage original, fruit d’une longue réflexion,  qui se propose d'aller au-delà des réprobations émotionnelles de bon aloi et des idéologies du Bien, pour tenter de saisir des éléments de ce qui organise profondément les jouissances meurtrières auxquelles le monde est si souvent confronté. L’auteur considère que le conjoncturel tel que peuvent l’analyser, la sociologie, l’économie ou l’histoire ... n’est qu’un « déclencheur qui suppose un substrat préalable qui reste énigmatique »

la malédiction de la violence

Le journal « Le monde » et la psychanalyse

Luarent Le Vaguerèse
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Le journal « Le monde » et la psychanalyse   La position de la rédaction du « monde » vis-à-vis de la psychanalyse a varié notablement depuis que je lis ce journal. Il y eut l’époque Escoffier-Lambiotte médecin belge qui dirigea la rubrique « médecine » de 1956 à 1988. Elle y exerça un pouvoir sans mesure  durant toutes ces années. Pour elle la psychanalyse n’avait rien de scientifique et s’apparentait à une sorte de mode voire de charlatanisme. Pas question donc, dans ses pages d’y faire la moindre référence. Seule la rubrique littéraire -le « monde des livres » -où écrivait Roland Jaccard pouvait donc en rendre compte (1970-1996). C’est en 1996 qu’Élisabeth Roudinesco entre au « monde », après une longue collaboration avec le journal « Libération » et qu’elle y tient une rubrique régulière faisant notamment part des dernières publications en ce domaine. Jalousée et critiquée par beaucoup, elle demeure la seule à avoir tenu cette place au sein du journal.

Élisabeth Roudinesco

Freud à Bloomsbury H. Michaud

Laurent Le Vaguerèse
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Freud à Bloomsbury Henriette Michaud [1] Fayard Ouvertures James et Alix Strachey passeurs   Depuis son enfance, Freud a été attiré voir fasciné par la culture anglaise. Si l’on connaît sa méfiance vis-à-vis des Etats-Unis, par contre son amour de l’Angleterre et de sa culture ne s’est jamais démenti. C’est d’ailleurs, on s’en souvient, dans ce pays qu’il trouvera, à la fin de sa vie, refuge et réconfort. Il demandera même la nationalité britannique mais ne l’obtiendra pas car il est, comme l’indique Henriette Michaud, désigné comme étant malgré tout « enemy Alien. » Nous sommes alors à l’automne 1939. Freud achève sa vie, fuyant son pays et les Nazis.  

Freud à Bloomsbury

oedipe info : Préférence Nationale

Simone Signoret
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Préférence nationale À Serge Klarsfeld   Simone Signoret « La nostalgie n’est plus ce qu’elle était » Points-Actuels (ça ne s’invente pas !) PP 59-62

Simone Signoret  "La nostalgie n'est plus ce qu'elle était"

Ce que Lacan nous enseigne par Jonatan Drumond Jardini 

Jonatan Drumond Jardini 
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   Pédagogie lacanienne ?1  1 Mes remerciements à Fabienne Hulak, Sophie Marret-Maleval, Emmanuelle Edelstein et Raphaël Boussion pour leur contribution précieuse à la rédaction de ce texte grâce à leurs lectures.  Ce que Lacan nous enseigne est le fruit d’un travail collectif auquel trente personnes, auteurs et éditeurs inclus, ont participé. L’ouvrage en question compte, parmi ses trois cents pages et dix-neuf productions textuelles, organisés autour de cinq axes centraux, des articles hétérogènes notamment au niveau des thématiques et qui témoignent de la recherche réalisée au département de psychanalyse de l’Université Paris 8 Vincennes-Saint Denis, par l’équipe de recherche « La section clinique » EA 4007. Le département, à son tour, fondé à l'initiative de Jacques Lacan, vise, selon les auteurs, à « transmettre un enseignement conceptuel de la psychanalyse, à partir de l’étude des textes de Freud et de Lacan, mais aussi à mettre à l’épreuve des problématiques contemporaines2 

Radmila Zygouris. L’amour paradoxal ou une promesse de séparation. Édition revue et corrigée. Éditions des crépuscules. L. Le Vaguerèse

Laurent Le Vaguerèse
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  C’était il y a bien longtemps déjà. Y avait-il une bande ? Sans doute. Elle allait se retrouver autour de ce que l’on a appelé le Référé espèce de révolte contre les décisions de plus en plus arbitraires de Lacan que l’on soupçonnait d’être en sous-main celles de Jacques-Alain Miller. Cette bande, je n’en étais pas. Je n’étais pas membre de l’École Freudienne et n’en serais jamais car celle-ci allait disparaître avant que ma candidature ne soit examinée. Mais enfin, même si je n’en étais pas, il me semble que je me reconnaissais assez bien dans l’esprit frondeur qui animait certains de mes aînés. J’avais, au cours de l’une des journées organisée par l’École, scandalisé l’assistance en osant évoquer l’après Lacan (cette intervention a disparu du compte rendu qui a été fait de cette journée dans les Lettres de l’École). Diable. Que n’avais-je dit là. Une forme de crime de lèse-majesté. La suite allait hélas me donner cruellement raison. La nuit des longs couteaux en était déjà à ses prémices. Le temps a passé comme on dit. Presque un demi-siècle. Ce n’est pas rien !  

L'amour paradoxal ou une promesse de séparation

Entretien d'E.Roudinesco dans Libération au sujet de la mise en cause de Gérard Miller

Elisabeth Roudinesco
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  Libération, 9 mars 2024 Interview version en ligne : liberation.fr   Idées et débats    

Gérard Miller

Retour à Jitomir

André Sirota
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« Pendant de nombreuses années, les gens de ma génération eurent la préoccupation de dissimuler leurs souvenirs, de les réprimer, ou pour employer un mot plus dur, de les supprimer. Il fut impossible de vivre après la Shoah autrement qu’en réduisant la mémoire au silence. La mémoire devint notre ennemi. C’est à chaque instant qu’on travailla à l’émousser, à la détourner, à l’engourdir, comme on le fait avec la douleur. » « Le combat dura des années. Les gens apprirent à vivre sans souvenirs, à la façon dont on apprend à vivre quand on est amputé. » « Je pensais, et pense toujours, que l’art seul a le pouvoir de sortir la souffrance de l’abîme. » « Il m’a fallu me répéter à moi-même que l’expression conceptuelle appartenait, elle aussi, au vocabulaire des expressions humaines, et que nous n’avons pas d’autre choix que de l’humaniser et de la perfectionner. »

De l'amour !

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de L’amour !   La dernière émission d’Alain Finkielkraut « Répliques » avait pour thème l’amour. Je trouve souvent de l’intérêt à cette émission qui donne une place affirmée au débat.   Deux femmes confrontaient « leur » version de l’amour. La première plutôt véhémente, auteur d’un blog intitulé « les couilles sur la table » en tenait pour la statistique et les données sociologiques. Elle voyait dans la lutte contre les meurtres des femmes par leur conjoint ou leur amant le principe même de toute lutte visant à la disparition de la violence entre les sexes ou plutôt de la violence des hommes envers les femmes. La seconde et, sans surprise avec le soutien d’Alain Finkielkraut, se référait plutôt à la littérature et aux mille et un détours que le sentiment amoureux peut prendre au cours de la vie.[1]  

Édito : Tu devrais prendre un anti dépresseur …

Laurent Le Vaguerèse
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Édito : Tu devrais prendre un anti dépresseur …   Sans vouloir être péjoratif vis-à-vis de mes confrères je dirai que dans leur choix d’un médicament le risque encouru a un impact déterminant et que de ce fait certains médicaments sont prescrits d’abord parce que leurs effets secondaires sont jugés peu importants et les risques associés jugés faibles. On peut le comprendre. Lorsqu’un patient consulte un médecin il attend le plus souvent une réponse et celle-ci a de grandes chances d’être médicamenteuse. Pour faire autrement, encore faut-il que le médecin  dispose d’une autre réponse possible et ce n’est pas toujours le cas. Dans ces conditions la prescription d’un anti dépresseur peut avoir certains avantages comme celui de revoir et de suivre le patient au fil de ces prescriptions sans négliger également l’effet placebo toujours possible.  Parfois aussi, le dit anti dépresseur s’il est pris correctement et répond à un diagnostic précis peut avoir une certaine efficacité au moins de façon provisoire notamment sur l’anxiété ou le sommeil.

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