Théatre

Victor ou les Enfants au pouvoir. Roger Vitrac- Théâtre Antoine - Paris Le Théâtre surréaliste Quarante ans après la révélation de cette pièce au grand public par Jean Anouilh, assurant le succès posthume de Roger Vitrac, nous redécouvrons avec bonheur et grâce à Alain Sachs, le théâtre surréaliste. Cette pièce en est un chef-d'œuvre, même si le mot aurait déplu à Antonin Artaud, coéquipier de Vitrac dans cette grande affaire de révolutionner le théâtre occidental de l’époque. Ils ont tous deux créé le Théâtre Alfred Jarry, en 1927, au moment de leur rupture avec André Breton...
Passion selon Jean Antonio Tarantino Théâtre National de la Colline Jusqu’au 21 octobre 2007 Paris Le théâtre de la Colline nous offre en cet automne 2007, un bien curieux texte d’Antonio Tarantino, dramaturge italien. « Qui suis-je qui suis-je ? Qui suis-je hein qui suis-je qui suis-je je suis moi hein que je suis moi hein hein hein que je suis moi ? » Premières paroles de Moi-Lui, un des deux protagonistes de la pièce, que Sophie Loucachevsky, la metteuse en scène, a pris le parti de nous faire entendre dans le noir. Premières paroles qui se diffusent dans l’espace ; celles d’un homme ?...
L’acte inconnu Texte et mise en scène Valère Novarina Théâtre de la Colline à Paris Jusqu’au 10 octobre Comme toujours Valère Novarina joue avec les mots en virtuose. Mais ici, metteur en scène d’une comédie amère, il joue aussi avec les « corps » ; corps des acteurs, corps des objets. Ce spectacle éminemment politique est vivifiant, il réanime nos esprits anesthésiés et nos chairs tétanisées par les haut-parleurs du pouvoir. Non ! L’homme n’est pas qu’un conglomérat de molécules. Non ! Pour se définir l’homme ne saurait répondre à un questionnaire préétabli, celui...
avignon/René Char
Ce jeudi 10 mai, Hortense Archambault et Vincent Baudriller, directeurs, ont présenté le Festival d’Avignon 2007… aux Avignonnais ! La soirée est introduite par ces mots de René Char : « L’acte est vierge même répété », mots graphiés par Laurent P. Berger — le scénographe de Frédéric Fisbach, artiste associé — sur la couverture du programme. René Char — dont on fête le centiversaire de naissance — sera à l’honneur avec Feuillets d'Hypnos dans La Cour, Claire à Benoît XII, une exposition à l’Hôtel Campredon, une émission de France Culture au Musée Calvet et René Char, nom de guerre Alexandre...
avignon/René Char
Ce jeudi 10 mai, Hortense Archambault et Vincent Baudriller, directeurs, ont présenté le Festival d’Avignon 2007… aux Avignonnais ! La soirée est introduite par ces mots de René Char : « L’acte est vierge même répété », mots graphiés par Laurent P. Berger — le scénographe de Frédéric Fisbach, artiste associé — sur la couverture du programme. René Char — dont on fête le centiversaire de naissance — sera à l’honneur avec Feuillets d'Hypnos dans La Cour, Claire à Benoît XII, une exposition à l’Hôtel Campredon, une émission de France Culture au Musée Calvet et René Char, nom de guerre Alexandre...
Un grand moment … Un grand moment que nous offre à nouveau Enzo Cormann. Quand tout y est, un texte, une mise en scène, une direction d’acteur et deux actrices formidables on est vraiment au théâtre et c’est l’émotion. Le plaisir du texte, du dire, du jeu, des situations… Une fois encore je suis enthousiasmée par L'autre comme je l’avais été par La révolte des Anges saisissante rencontre entre Chet Baker, Bernard-Marie Koltès et Jean-Michel Basquiat, montée, il y a deux saisons, aussi à la Colline. Cette fois c’est de femmes dont il s’agit ; c’est la place laissée vide par un homme qui est à...
Un grand moment … Un grand moment que nous offre à nouveau Enzo Cormann. Quand tout y est, un texte, une mise en scène, une direction d’acteur et deux actrices formidables on est vraiment au théâtre et c’est l’émotion. Le plaisir du texte, du dire, du jeu, des situations… Une fois encore je suis enthousiasmée par L'autre comme je l’avais été par La révolte des Anges saisissante rencontre entre Chet Baker, Bernard-Marie Koltès et Jean-Michel Basquiat, montée, il y a deux saisons, aussi à la Colline. Cette fois c’est de femmes dont il s’agit ; c’est la place laissée vide par un homme qui est à...
La peau d'élisa avec Marie Rivière
Pour voir, entendre, apprécier Marie Rivière dans « la peau d’Elsa » il faut monter au « paradis » cette toute petite salle qui vient d’ouvrir au Théâtre du Lucernaire. Marie vous accueille et vous prend par la main pour vous raconter une histoire d’amour. Que dis-je ? non pas une mais plusieurs histoires d’amour. Avec son partenaire Jonathan Hume, Marie nous entraîne dans sa mémoire. Elle nous regarde dans les yeux. Pas possible de lui échapper. Pas moyen de se cacher dans la pénombre, de se noyer dans l’obscurité ou la multitude. Le public est comme à une soirée entre amis où l’on se décide...
Festival d'Avignon
Une envie d’Avignon Après la très controversée année 2005, voici venue la 60ème édition du festival d’Avignon. A soixante ans la maturité ne se discute plus, mais les chemins empruntés dans cette longue histoire laissent à chacun un souvenir singulier d’Avignon. Ce legs est subjectif ; il est fait de grands moments de bonheur ou de colère, de révolte ou de surprise, de stupéfaction ou d’enthousiasme. Ce 60ème anniversaire est l’occasion de nombreuses rétrospectives du Festival ; la mémoire de Jean Vilar, de Paul Puaux, les exercices successifs de Bernard Faivre D’Arcier et d’Alain Crombèque,...

Lukas Bärfuss, Les névroses sexuelles de nos parents (texte français de Bruno Bayen), Paris, L’Arche, mars 2006.

Lukas Bärfuss, Les névroses sexuelles de nos parents (texte français de Bruno Bayen), Paris, L’Arche, mars 2006. Le médecin de Dora est mort*. Le cher homme, dit la mère de Dora au nouveau médecin chez qui elle se trouve aujourd’hui, pour la première fois, avec sa fille, votre prédécesseur, que n’a-t-il pas fait pour elle ? Elle lui appartenait à lui plus qu’à moi. Et voilà que la mère énonce sa volonté : maintenant, que la prescription cesse. Que j’entende à nouveau le rire de ma fille, ce rire étrange, de poissarde. De fait, la mère paraît plutôt curieuse. Comme si elle feignait de s’...Lire la suite

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