Rêver d'au delà

A propos de « Au delà du principe de plaisir » de Sigmund Freud. - Une rêverie… OCF P, Vol XV,pp277-338, PUF. En compagnie de José Morel Cinq Mars, j’ai entrepris dans le service du Pr Philippon un travail sur les complications psychiques retardées pouvant frapper les sujets atteint de traumatisme crânien, notamment ceux d’entre eux consécutifs à un accident de la route. Cette étude qui a porté sur 69 malades s’est effectuée sur trois ans et a été l’objet d’un mémoire destiné au Ministère des transports qui nous avait financés.(Décision d’aide à la recherche N° 95 MT 0011) Au bout de trois...Lire la suite

Zalmen Gradowski, mon dernier analysant ?

Il faut un guide pour aborder l’œuvre écrite de Zalmen Gradowski. Batia Baum, traductrice de ‘Au cœur de l’Enfer’ de Zalmen Gradowski, et aussi du ‘Chant du peuple juif assassiné’ de Yitskhok Katzenelson et de bien d’autres textes en Yddish, m’a accueilli longuement. C’est elle qui au travers du temps m’a permis de m’approcher de cet autre si étranger - et si proche qu’est devenu pour moi Zalmen Gradowski. Batia Baum a été pour moi une main tendue depuis le passé, comme une voix qui me parlerait en son nom. C’est sa parole et aussi les lectures qu’elle m’a fournies qui m’ont permis d’habiller...Lire la suite

"Rêver sous le IIIe Reich" de Charlotte Beradt

Petite bibliothèque Payot, 2002, 240 pp, préface de Martine Leibovici, postface de Reynart Koselleck (historien), postface de François Gantheret (psychanalyste). Première Publication 1966 sous le titre Das dritte Reich des Traum. Publication en langue anglaise avec un essai de Bruno Bettelheim en 1968 sous le titre : The third Reich of Dreams. Quadrangle Books, Chicago. Je remercie Michel Fennetaux de m'avoir propulsé dans ce travail d'avoir à vous présenter le livre de Charlotte Beradt "Rêver sous le III° Reich" Cette tâche qu'il m'a presque imposée, mais que j'ai fini par accepter de bon...Lire la suite
Lazare ou « le prix à payer »
effroyablesjardins
Il n'est pas facile d'être un fils. Surtout quand son père fait le clown, l'Auguste, celui qui fait rire, le minable qui rate tout et qui ramasse des baffes. Il n'est jamais facile d'être un fils : un père Grand homme vous donne le sentiment d'être écrasé ; une verrue sur son nez vous fait honte et vous dérange bien plus que si elle était sur le vôtre ; arrive-t-il qu'on croie réussir plus brillamment sa propre vie que lui la sienne, et l'on se retrouve comme avec quelques centimètres en trop, et un sentiment de malaise, de vague honte morveuse et coupable, d'avoir eu l'audace de monter plus...
Affiche du film Parle avec elle
Il me semble que la question à laquelle le film de Pedro Almodovar : « Parle avec Elle » nous renvoie avec une extrême brutalité est : Quelle passion a guidé nos pas dans l'univers de la réanimation, que faisons nous comme soignants dans ces lieux où la mort bien souvent l'emporte sur la vie ? Comment parvenons-nous, comme clients (et dans les limites que notre dommage corporel nous assigne) à choisir la vie plutôt que la mort ? En fonction de quels liens, de quels amours de quelles ruptures ? Dans ce film une femme revit parce qu'elle est aimée et qu'on lui parle, l'autre meurt parce qu'elle...

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