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Les divines surprises de Bernard Accoyer

Le travail des députés c'est d'écrire la Loi. Leur travail peut prendre des formes différentes. La proposition de Loi , il en est quelques milliers qui traînent dans les tiroirs, le projet de Loi, qui représente déjà une étape importante, car un projet de Loi a pour destin d'être présenté devant les assemblées et s'il est adopté, après amendement et débat, de dire la Loi. Son destin cependant dépend des décrets d'application et très souvent c'est à ce moment que les choses se décident vraiment. Il en est un troisième que tous les parlementaires, tous les groupes connaissent bien même en dehors des assemblées parlementaires, c'est l'amendement. Dans un texte dont on sait qu'il sera adopté car le thème est assez éloigné de la question soulevée, on fait passer subrepticement, si possible tard dans la nuit, en présence de quelques amis sûrs qui sont restés providentiellement, un article qui sera déterminant mais n'entraînera, vu les circonstances de son adoption, que peu de controverses. Le législateur a pourtant prévu un recours à ce type de manœuvre qui est de toutes les démocraties, la « navette » entre les deux chambres qui laisse le temps de revenir en arrière et de mobiliser cette fois ceux qui veulent s'opposer au texte établi en « première lecture » comme on dit évitant ainsi une adoption de points importants « à la sauvette »..

S'agissant donc de la façon dont les choses se sont déroulées pour l'adoption à l'Assemblée Nationale en première lecture de l'amendement Accoyer, on serait tenté de dire qu'il y a là une manœuvre de basse politique, et s'agissant du vice-président du groupe UMP , même si notre cher ministre de l'intérieur à fait son mea culpa s'agissant d'un autre dossier en parlant de naïveté, on a du mal à croire qu'il ne s'agit pas d'un plan longuement mûri . Et donc de crier au scandale, à la manœuvre politicienne, au détournement des règles de la démocratie etc.… C'est un peu vite oublier que depuis 14 ans au moins et sans remonter à la préhistoire, oui depuis 14 ans la question est en débat au sein des groupes analytiques (et plus largement autour d'eux au sein des associations de psychologues, de psychiatres et de la nébuleuse psychothérapeutique). Je sais bien que l'une des vertus supposées de notre profession est de se hâter lentement, mais quand même, il y a des limites.

Depuis la proposition de S.Leclaire, J.Sédat, L Israel et D.Levy, en 1989, accueilli dans le tohu-bohu que l'on sait par la profession, il est passé de l'eau sous les ponts. Les « psychothérapeutes », ceux qui se réclament du cri primal ou de la végétothérapie, en ont profité pour monter d'habiles et influents groupes de pression. Les psychanalystes eux ont été en ordre dispersé dire leur point de vue aux représentants des ministères pas mécontents de les voir défiler ainsi dans les antichambres à jouer plus ou moins les conspirateurs au petit pied.

Nous avons évité en 2000, et nous nous en sommes fait l'écho ici même, le déplorable projet de statut des psychothérapeutes et à cette occasion grâce à une mobilisation générale de la profession mais aussi des syndicats de psychiatres et de psychologues ce projet a été repoussé. Mais il était évident que la pression européenne ajoutée à différentes préoccupations d'ordre public comme la montée des sectes et de l'intégrisme ne pouvait conduire tôt ou tard qu'à la mise en place d'une législation à court voir à très court terme. Nous le savions, nous l'avons dit , redit . C'est donc fait. Voilà pour la « surprise »

Sur le fond maintenant. Le texte porte sur la pratique des psychothérapies et de la qualité de ceux qui pourront les pratiquer. Il en est ainsi de la plupart des métiers. Ils sont protégés car leur pratique peut entraîner pour ceux et celles qui ont recours à ce professionnel des conséquences graves et la nature humaine étant ce qu'elle est, il est de l'autorité de l'État de garantir que ceux qui l'exercent possèdent un minimum de connaissances et d'expérience dans le domaine qui leur échoit et dans les limites strictes de ce domaine, le tout encadré par des instances disciplinaires. Par exemple un médecin a reçu une formation universitaire de 7 ans suivie d'une spécialisation de 4 ans . Sa formation lui permet d'exercer après inscription et validation de son dossier par le Conseil de l'Ordre des médecins. Son diplôme est une condition sine qua non mais elle est insuffisante. Il lui faut aussi l'autorisation de ses pairs –bien qu'il y ait beaucoup à dire sur la validité de cet Ordre au passé peu recommandable. Sa pratique n'est pas sans être encadrée.

En cabinet il pourra être poursuivi pour un acte jugé au-delà de ses compétences ou de ses conditions d'exercice fut-il médecin.

Le rôle du législateur est donc non d'autoriser la pratique de tel ou tel mais de définir la formation minimum et de désigner ceux qui seront chargés de réprimer les pratiques délictueuses ou ayant entraîné un préjudice quelconque.. S'agissant en particulier des psychothérapies, il apparaît normal que ceux qui l'exercent aient une formation universitaire de psychologues. Et l'on ne voit pas bien sûr quel autre critère que le critère universitaire, le législateur pourrait bien s'appuyer sauf à rentrer dans le petit jeu des groupes de pression et des corps auto constitués. Reste à préciser dans cette visée qui sera chargé d'encadrer cette pratique de la psychothérapie.

S'agissant de formation universitaire à l'heure actuelle, une très grande partie des psychanalystes dispose de ces diplômes universitaires. Cette formation leur permet-et avec quelles difficultés –de travailler en tant que psychologues dans les institutions soignantes (CMP CMPP etc..) et d'acquérir ainsi, une formation théorique et pratique sur laquelle, c'est certain, il y aurait beaucoup à dire, mais qui a au moins le mérite d'exister et qui s'appuie d'ailleurs de façon importante sur l'enseignement de la théorie analytique.

Mais alors et les médecins ? De quelle formation peuvent-ils bien se prévaloir pour pratiquer des psychothérapies ? certains se forment par la pratique des groupes Balint mais ils sont une minorité et leur formation résulte de leur seule initiative. Quelques facultés ont initié des certificats en ce domaine mais pour l'essentiel,les études de médecine ne contiennent à peu près aucune formation à la psychothérapie et si les médecins reçoivent bien l'essentiel de la plainte, ils n'ignorent pas eux-mêmes, qu'elle échappe en grande partie à leur domaine . Rappelons que ce sont eux , et non les psychiatres - qui prescrivent –mal - la majorité des psychotropes et le succès des médecines dites douces (on se demande ce qu'elles ont de douces) n'est, me semble-t-il, qu'une tentative maladroite de médicaliser la souffrance psychique qui s'exprime dans leur cabinet. Si les médecins peuvent désormais pratiquer officiellement des psychothérapies alors il est de grande urgence de leur fournir une formation qui honore cette garantie fournie par l'État. Il est cependant injurieux comme le fait Jacques-Alain Miller dans son article du « monde » de réduire leur pratique à l'acte qui consiste à « enlever un bouchon de cérumen ». Certes, il ne fait que répéter l'erreur de Jacques Lacan lui-même qui avait en son temps fait scandale dans son intervention dans le service du Pr Royer . Les médecins accusés à l'époque dans son intervention , bien qu'il s'en soit défendu ensuite, d'être de simples distributeurs de médicaments à la solde des laboratoires, n'avaient pas apprécié et l'invitante n'avait dû son salut qu'au soutien de ses amis et s'il m'en souvient du Pr Royer lui-même. L'acte médical diffère par son approche de l'approche psychothérapique et plus encore psychanalytique en ce qu'elle ne situe pas le symptôme à la même place ; Ce n'est sûrement pas une raison pour la récuser en bloc ou la réduire à un geste technique. Cela n'empêche pas de s'interroger dans la situation actuelle sur leur légitimité à pratiquer des psychothérapies ;

S'agissant des psychiatres, le problème est différent car il touche encore à un autre problème celui qui de la confusion entre psychiatrie et santé mentale et de leur place dans l'organisation des soins. Il n'échappe à personne que le psychiatre est aujourd'hui appelé à donner son avis sur tout et sur rien. C'est ce que l'on désigne assez généralement comme étant le champ de la Santé mentale. Les psychiatres, dont le nombre a fondu ces dernières années et dont il ne restera bientôt plus en France de spécimen formé également à la psychanalyse , que dans les musées, sont ainsi soumis à une demande qui dépasse de loin le cadre de leur discipline. Dépassée par le succès dès les années 70 de la théorie psychanalytique, perdue dans ses repères théoriques par cette vague submergeante puis bousculée par le succès des médicaments et la poussée de la psychiatrie encadrante type DCEM 4 classification venue d'outre atlantique, questionnée sur ses résultats, mise en question pour son implication dans des pratiques politiques totalitaires dans certains pays,dénoncée pour l'état misérable des hôpitaux psychiatriques (dont le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils n'en étaient guère responsables) la psychiatrie semble avoir perdu ses repères et être une discipline en perdition. On trouve aujourd'hui en son sein nombre de voix pour l'inviter à se recentrer sur ses valeurs, sur son acquis théorique accumulé au sein de l'École Française et ou la finesse de l'observation et du débat théorique avait fait son succès–qui inclut évidemment l'apport majeur de la théorie analytique comme il fut justement rappelé lors des États Généraux de la psychiatrie cette année même à Montpellier. À prendre davantage en compte les apports de la psychothérapie institutionnelle ou la confrontation avec la théorie psychanalytique a donné de vrais résultats. C'est sans doute une possibilité mais plus encore il s'agit de lui donner une vraie légitimité dans le cadre qui est le sien celui de ce que l'on appelle la maladie mentale. Son abord n'est pas celui de la psychanalyse mais cette différence d'approche ne met pas pour autant la psychiatrie dans une position subalterne vis-à-vis de celle-ci. Que les psychiatres fassent au sein même de leur consultation un acte psychothérapeutique, ce point me paraît fondateur de la pratique clinique du psychiatre. Si cela n'était pas le cas alors la dérive vers une psychiatrie distributrice de médicaments, de certificats ou comme cela semble se profiler de super contrôleurs des psychothérapies ne pourrait que s'accentuer.

Mais revenons au texte en passe d'être voté. Ce qui me choque le plus dans les arguments des opposants à ce texte , c'est le recours à un discours ultra libéral du laissez faire. Que chacun fasse ce qu'il entend. La liberté est ainsi ramenée à son statut de promotion et de défense de l'individualisme. Est-ce bien cela que la communauté analytique appelle de ses vœux ? et l'extraterritorialité de la psychanalyse ne lui a-t-elle pas déjà fait assez de mal . Soupçonnés de fraude fiscale et par là même de tourner à son seul profit la pratique de l'argent dans la cure, les psychanalystes feraient maintenant partie d'une catégorie de citoyens qui seraient hors cadre de la société. Je tiens ici à dire que précisément si les psychanalystes ont encore une chance de trouver demain une raison d'exister c'est à être plongé jusqu'au cou dans cette société et sans pourtant si perdre ni s'y confondre. .Prendre ses maux et ses mots à bras-le-corps. Tel est me semble-t-il l'objectif qu'elle doit s'assigner comme hier et j'ai envie de dire comme toujours. L'inconscient c'est le social disait Lacan. Les formes prises par la pathologie et par la demande symptomatique ne sont plus celles du XIX e siècle. Aujourd'hui les psychanalystes doivent faire face à une demande qui se présente différemment. Ils n'ont pas tout à fait l'air de comprendre que leur simple survie dépend des réponses qu'ils feront aux formes actuelles du malaise. Drogue, surdoués,anorexie, dépression, si certains s'en préoccupent on sent bien que le chemin reste long pour trouver une écoute adaptée aux nouvelles formes de la demande . À ce titre, le questionnement de C.Melman concernant le rapport à l'objet me paraît particulièrement bien venu. Il n'est pas le seul et il serait injuste de dire qu'un travail n'est pas en cours de ce côté la,, y compris au sein des Associations rattachées à L'Association Mondiale dont Jacques-Alain Miller est bien l'inspirateur, seulement il faut se hâter et surtout ne pas faire frileusement machine arrière.

Et la psychanalyse dans tout cela ? et le psychanalyste ? À mon sens le destin de la psychanalyse est entre ses mains et non dans celle du législateur. Parlons d'abord des rapports entre psychanalyse et psychothérapie. Comment peut-on nier que le psychanalyste ait à faire avec une demande qui prenne d'abord sa source dans une demande de soins. Cette souffrance psychique cherche son chemin de mille manières et s'exprime sous toutes les formes possibles précisément parce que le symptôme fait corps avec le discours social. Mais comment cette demande pourrait-elle s'exprimer dans un premier temps au moins sous une autre forme que sous cette forme-là. L'analyste en place d'entendre cette souffrance et la demande qui s'y exprime « d'aller mieux » se doit de conduire son patient vers autre chose, c'est là son boulot. Son approche de la demande et du symptôme n'est pas celle d'une réponse à cette demande, en terme de solution ou de conseils ou de prescription mais de structure. Il doit conduire le patient à entendre dans sa parole un discours qu'il ignore et qui pourtant conduit ses actes «  à l'insu de son plein gré » pour reprendre une formule qui aurait dû naître de la bouche d'un psychanalyste.

Que notre approche ne fasse pas du symptôme notre ennemi mais le support de la structure n'autorise cependant pas l'analyste à se dire non concerné par la question du thérapeutique qui est incluse d'emblée dans la demande du patient et qui fait, de fait, partie heureusement de notre commune préoccupation. Serions-nous en effet insensible à cette demande d'aller mieux ? à la souffrance du patient et à ce qu'il exprime de son souhait de s'en sortir Ce n'est pas l'écho que j'entends jour après jour de mes collègues. Même si évidemment chaque psychanalyste sait ce que le patient méconnaît dans cette demande, cette dimension nous concerne à juste titre. Nous aimerions souvent que les patients accèdent d'avantage à ce que nous leur traçons comme perspective du côté de la psychanalyse et ce que je continue pour ma part d'appeler de mes vœux soit au moins du côté du cadre la cure dite classique,le patient étant allongé et ayant des rendez-vous fixes plusieurs fois par semaine. Plus généralement, nous aimerions plus souvent pouvoir les engager sur le chemin d'une cure dont nous connaissons pour l'avoir éprouvés nous-même, ce qu'elle peut apporter à ceux qui s'y risquent. Mais comme le disait Winnicott, quand je ne peux pas faire de psychanalyse je fais autre chose ; Eh bien n'en déplaise à certain moi aussi et il m'arrive même pour tout dire dans certaines circonstances de faire tout simplement de la psychiatrie parce que je ne peux pas faire autrement.

Alors dans ces conditions les psychanalystes sont-ils concernés par cette loi.? Cela me semble évident. Mais que deviendront alors tous ceux qui ne sont ni psychiatres ni psychologues de formation ? Sont-ils condamnés à passer par les fourches caudines de la formation universitaire en psychologie ou en psychiatrie (rappelons que les psychanalystes en exercice pour autant qu'il est possible de le savoir ont tous une formation universitaire très avancée même si elle ne se situe pas au sein de ces deux disciplines psychologie et psychiatrie) ? quels enjeux cette loi aura-t-elle pour la psychanalyse elle-même et ne va-t-elle pas opérer une dérive qui de plus en plus mettra en avance la réponse psychologique en place de l'écoute analytique et comment faire pour combattre une telle dérive ?

Ces questions c'est me semble-t-il à la communauté analytique d'y répondre et non au législateur. C'est à elle de proposer par le biais de ses associations des modalités de garantie pour ceux de ses membres qui ne répondent pas aux critères de la loi et de les défendre s'ils sont attaqués au titre de cette même loi. Nous en avons les moyens. Les utilisons-nous vraiment ?

Face à la montée des périls les associations analytiques avaient l'an passé recommencé à se parler mais le processus enclenché par Jacques-Alain Miller autour de la question de l'héritage de l'œuvre de Lacan semble se perdre un peu dans les limbes. Nous tâchons à « œdipe » de faire en sorte que ce travail d'élaboration et de confrontation se poursuive et s'approfondisse.. C'est un travail de longue haleine commencé il y a longtemps et qui je l'espère pourra se poursuivre même s'il demande à tous ceux qui s'y frottent un travail de tous les instants. Comme ce texte l'indique la position que je prends ici n'est pas celle de certains de mes collègues, ni d'ailleurs forcément celle des autres analystes qui m'aident dans ce travail. C'est normal cela s'appelle le débat démocratique et chacun ici a et aura droit à s'exprimer ;

Nous avons mis en place un forum où chacun peut dire en quelques phrases ce qu'il en pense et se tenir au fil des jours au courant des derniers développements, mais je publierai dans le « petit journal », c'est-à-dire à cette même place, toutes les positions un peu développées qui opposeront légitimement leurs arguments aux miens. Notre position commune, si elle doit être un jour exprimée, ne pourra résulter que d'un échange libre, en son nom propre et un par un , à visage découvert. J'y invite cordialement la communauté analytique dans son ensemble et sans exclusive depuis des années ; Elle doit aujourd'hui faire entendre sa voix , cette fois publiquement , non en ordre dispersé mais au sein d'un organisme de confrontation et de garantie dont les modalités restent à définir ; Cet organisme doit avoir pour charge de défendre ceux qui seraient injustement attaqués pour leur pratique d'analyste et du fait de leur défaut de formation universitaire; C'est à la psychanalyse de s'organiser pour les défendre. Et pour ce qui concerne la dérive de la psychanalyse elle-même vers un sous produit de la psychothérapie ou de la psychiatrie, qui d'autres que les psychanalystes eux-mêmes défendront ceux qui, par la diversité de leur formation, en font la richesse sans cesse renouvelée et empêchent par leur présence même au sein de notre communauté à la psychanalyse d'entrer dans cette spirale infernale de la « psychotherapeutisation », qui d'autre serait responsable si cela devait arriver un jour? Qui d'autre que ce « nous » que par ailleurs nous récusons et appelons tout à la fois et qui pourtant s'avère en la circonstance si nécessaire.

Laurent le vaguerèse