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Quels sont les effets de la violence subie par les victimes ? Sont-ils différents selon leur âge, leur environnement, leur parcours de vie ? Quels sont les mécanismes qui permettent au sujet d’être résilient – au sens où l’entendent Boris Cyrulnik et Michel Manciaux qui ont contribué à diffuser ce concept en France et à montrer son importance –, c’est-à-dire à résister et à poursuivre son développement après avoir rencontré un ou plusieurs événements potentiellement traumatiques ?

Les auteurs mettent en évidence que la violence subie s’inscrit non seulement au niveau intrapsychique, mais également au niveau neurobiologique et cérébral. Chaque être humain possède à ce niveau un codage lié aux transmissions intergénérationnelles dont il a hérité, qui vont le rendre plus fragile ou plus résilient face aux nouveaux traumatismes qu’il rencontrera durant son existence.

Tout au long de cet ouvrage, sont abordés, tant pour l’enfant, l’adolescent que l’adulte, les dispositifs de prévention nécessaires pour évaluer l’impact de la violence subie, remédier à ses conséquences négatives et éviter les rechutes.