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Un jour, le crime
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J.-B. PONTALIS
Un jour, le crime
Au commencement était l'acte. Cet acte était
la mise à mort du père selon Freud, du frère
selon la Bible.
Ce commencement est sans fin.
Nous aurons beau nous écrier : «Plus jamais
ça ! », les faits ne cesseront de nous démentir,
de montrer la vanité de nos cris. Les faits sont
têtus, disait cet entêté de Lénine.
La violence est souveraine. Partout, dehors,
visible, étalée au grand jour. Partout, dedans,
cachée, tapie dans l'ombre d'où elle est prête à
surgir.
La passion meurtrière, qu'elle soit collective
ou individuelle, la rage de détruire, l' amour de
la haine ne connaissent pas de limites. Face à la
démesure, nos instruments de mesure sont
défaillants.