Ce texte, oublié depuis sa première édition en 1952, fait partie d'un ensemble d'essais consacrés à l'antisémitisme parus dans les années qui suivirent la Shoah. Dans une longue préface inédite, Nicolas Weill retrace l'itinéraire de Rudolph Loewenstein, dont les périgrinations de la Pologne russe à Berlin, Paris puis New-York donne une image saisissante de ce que furent le judaïsme et la psychanalyse sur le chemin de l'exil durant ces années sombres.