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Table des matières Introduction Patrick Ben Soussan, Roland Gori . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Que recouvre le secret ? Esquisse de définition Pierre Le Coz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 La tâche aveugle de la transparence Roland Gori. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 Le secret entre la sanction de sa violation et l’obligation de sa révélation Robert Gelli . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 Le regard du soma sous le secret d’Amos Éric Dudoit, Roger Favre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 Secret, intimité, révélations : clinique du secret Marie-José Del Volgo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93 « Nous vivons à la merci de certains silences » Patrick Ben Soussan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111 Sceller ou livrer le secret, à quelles conditions ? Pierre Livet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 Renoncer au secret dans l’intérêt d’un tiers ? Secret et information familiale en génétique médicale Perrine Malzac. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 Sur le « dossier médical personnel » et au-delà. Information, secret et discrétion Daniel Liotta . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161 Parler à l’enfant de sa maladie Marie Bonnet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181 198 Peut-on vraiment se passer du secret ?

Petits et grands secrets, singulier ou pluriel, vrai et faux secret, Secret story ou Secret service ? Secret de polichinelle? Qu’est-ce donc que ce secret qui se conjugue à toutes les modes, à toutes les sauces ?

Dit-il le silence, l’intime, la réserve, la discrétion et, sous l’apparat du rassurant manteau de la vertu, tranquillise-t-il? Ou tout au contraire, inquiète-t-il en désignant ce qui est opaque, caché, clandestin, ténébreux, le mensonge sous toutes ses formes, l’usurpation, la dissimulation, le complot ? Ne serait-ce pas un mot très équivoque, désignant en réalité2 de nombreux secrets qui n’ont rien en commun, ne se supportent guère et ne peuvent cohabiter ?

Philosophes, psychanalystes, médecins, psychiatres, magistrats abordent ici leurs secrets dans une langue qui n’a rien d’opaque.