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Oedipe assassiné ?
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Dans son retour à Freud, Lacan confirme ce qu’il en est de la présence inconsciente d’Œdipe dans la modernité tardive. Mais il le fait en affirmant que ce n’est pas l’enfant qui veut la mère mais la mère qui veut jouir de l’enfant. Dès lors, la culpabilité incestueuse est déplacée côté Jocaste, même s’il revient à Œdipe de payer le prix de la faute contre les lois de la cité et le désir des dieux antiques, par sa destitution, son aveuglement et son errance.
Avec le christianisme accompagnant la mort des dieux, le fils rechigne à son automutilation et conserve par devers lui une part de son corps propre que Lacan baptise objet (a). Si celui-ci change de forme au cours de son enseignement, il reste le fondement de l’organisation fantasmatique contre la jouissance de la mère.
En relisant avec Lacan et Lévi-Strauss Œdipe Roi, Œdipe à Colone et Antigone, l’auteur reprend l’enquête et formule cette ultime question : si le chœur des psychanalystes affirme aujourd’hui de manière dominante et cliniquement fausse la disparition d’Œdipe, n’est-ce pas parce qu’ils l’ont eux-mêmes assassiné et peut-être aussi parce que cet assassinat, Œdipe l’avait bien cherché ?