Points de vue théoriques et expériences cliniques

Sous la direction de:

Avec la participation de : Jean-Michel Coq, Frédéric Forest, Jean-Pierre Kamieniak, Pascal Le Maléfan, Hélène Marie-Grimaldi, Ouriel Rosenblum, Aubeline Vinay, Catherine Weismann-Arcache.

Tout deuil sollicite le sujet et ses liens aux autres, et lui rappelle douloureusement son ontologique dépendance. La perte d'un être cher est transformée par la pensée afin que l'espace qu'a occupé l'absent soit modifié. Faute de pouvoir remplacer l'autre, on le recrée.
La création, le travail de pensée que suscite la confrontation à la mort sont évoqués dans ce livre comme ce qui permet au sujet de ne pas vivre « comme avant », comme si la perte n'avait pas eu lieu, mais de devenir « comme après » : reconstruire plutôt que reconstituer.
Les auteurs proposent à la réflexion des dispositifs d'aide qui peuvent être mis en place lors de la perte réelle d'un être cher mais également lorsque les deuils non faits, non terminés resurgissent sur une autre scène, dans une temporalité décalée.

François Pommier, professeur de psychopathologie à l'université Paris Ouest Nanterre La Défense, psychanalyste, psychiatre à l'hôpital Saint-Antoine à Paris.
Régine Scelles est professeur à l'université de Rouen, psychologue clinicienne dans un service de soins et d'éducation spécialisée à domicile pour enfants atteints de pathologies diverses.