Quatre histires cliniques : autisme, mutisme psychotique, dépression infantile et deuil chez l'enfant.
Michel LEVERRIER. psychanalyste. Fondation Européenne pour la Psychanalyse et Espace Analytique (Association de Formation psychanalytique et de Recherches Freudiennes). Psychologue Clinicien (DESS et Doctorat de psychologie clinique PARIS Vil'), chargé de cours Université.

L'impossible de l'accès à la parole

(Quatre histoires cliniques :audsme, mutisme psychotique, dépression infantile et deuil chez l' enfant)
Editions ERES (Collection psychanalyse et clinique)

Ces quatre histoires et études cliniques singulières et déroutantes, sur
l' autisme, le mutisme psychotique, la dépression infantile précoce et le deuil
avec régression, sont issues d'une pratique quotidienne du psychanalyste
travaillant en institution (Centre Médico-Psycho-Pédagogique et service de
psychiatrie infantile) avec les enfants et les familles. Elles interrogent les
impasses et l'advenue du sujet à la parole où le désir de l'analyste est
convoqué.

Des«cas» surprenants car la théorie analytique, mise à l'épreuve, oriente

une clinique pour que s'inventent une nouvelle di(t)mension et direction de

la pratique.

Comme beaucoup « d'histoires » d'autisme, celle d'Alain commence dans

un non lieu : A peine né, n'être pas? Plus de 20 après... dure encore

l'étrange « dialogue », « même jour, même heure ».

René, 6 ans, sa mère et la haine : un mutisme psychotique, une histoire

courte.

Le petit Gaby, 2 ans : une dépression infantile précoce (défaillance

phallique) en réaction à la dépression maternelle. Les détails de l'analyse de

F enfant avec les parents pendant plusieurs années.

L'histoire de Gabriel, 13 ans, était tragique :un impossible deuil, la mort de

sa mère, et un appel insolite au père.

Comment les signifiants de l'enfant (parole, symptôme) et son désir se

repèrent-ils par rapport à ceux des parents

Une question insiste : celle de l'impossible, le réel.

L'impossible de F accès à la parole et parfois même au langage qui se révèle

dans les troubles graves (forclusion) ne questionne-t-il pas un autre

impossible, différent, ordinaire (refoulement originaire), structural,

nécessaire à chaque sujet humain mis en demeure de parler ?