Aux sources de la psychothérapie institutionnelle
Aux sources de la psychothérapie institutionnelle
Des travaux et des jours
Patrick Faugeras est psychanalyste, traducteur, auteur de plusieurs ouvrages traitant du soin en institution et de la clinique des psychoses, codirecteur de la collection « Des travaux et des jours » aux éditions érès. Roger Gentis (1928-2019), psychiatre des hôpitaux publics et psychanalyste, à Orléans. Également écrivain et critique littéraire, il est une figure majeure du mouvement de psychothérapie institutionnelle. Lire l'hommage de Patrick Faugeras Jean Oury (1924-2014), psychiatre à la clinique de La Borde, est l’un des fondateurs du mouvement de psychothérapie institutionnelle. Ses conceptions cliniques concernant le soin apporté aux personnes en grande difficulté psychique ont révolutionné le champ de la psychiatrie et demeurent aujourd’hui le contre-point le plus pertinent par rapport aux dérives scientistes et techniques.

Patrick FAUGERASRoger GENTISJean OURY

L'arrière-pays

Aux sources de la psychothérapie institutionnelle

 

 

Avec la contribution de Dominique FABRE   

 

 

Alors que Roger Gentis et Jean Oury nous ont maintenant quittés, Patrick Faugeras a redécouvert le texte d’une rencontre qui les a rassemblés à La Borde en 2005. Leur objectif de départ était de dialoguer sur la naissance du mouvement de psychothérapie institutionnelle, son importance quant au traitement des pathologies mentales dans un cadre institutionnel mais aussi de revenir sur la nature d’une pensée et d’une clinique qui, au-delà des particularités et dissemblances générées ici et là selon les contextes, font encore communauté.

Assez tôt, cet échange prit l’allure d’un vagabondage où chacun sut mêler et entrelacer ses souvenirs personnels avec l’histoire d’un mouvement qui produisit une véritable révolution dans le champ de la psychiatrie.

Tout au long de cet entretien, ces acteurs de premier plan d’une psychiatrie qui se voulait profondément à l’écoute d’êtres en souffrance psychique soulignent à l’usage des générations à venir combien l’engagement dans cette clinique ne peut se concevoir sans le souci de la singularité du sujet et un certain sens du collectif soignant. Leurs témoignages prennent, dans le contexte actuel, des allures de manifeste pour une « psychiatrie à visage humain ».

 

DANS LA COLLECTION

Des Travaux et des Jours