Pour le meilleur et pour le pire
La séduction. Pour le meilleur et pour le pire
Benjamin Abdessadok est psychologue clinicien, titulaire d’un DEA et psychanalyste (SPF). Paul-Laurent Assoun est psychanalyste (Espace Analytique), professeur émérite de l’université Paris VII. Gérard Bonnet est psychanalyste (APF) et directeur de l’EPCI, où il dispense un enseignement de psychanalyse ouvert à un large public. Caroline Lebrun est docteur en psychologie, psychanalyste (SPP) et travaille dans des services de prises en charge d’adolescents. Marie-France Patti est psychologue clinicienne, psychothérapeute et enseignante à l’EPCI.

La séduction est le principal ressort des relations humaines…pour le meilleur ou pour le pire.

La séduction perverse revient aujourd’hui en force sur le devant de la scène sous de multiples formes – pédophilie, incestes, viols, etc. –, et il faut d’abord regarder cette réalité en face pour analyser le passage à l’acte et ses conséquences sur les victimes. Mais séduction ne veut pas seulement dire perversion. Le premier souci de Freud fut précisément de distinguer les deux termes, et aujourd’hui encore il ne faudrait pas que l’arbre cache la forêt.

Car la séduction est la chose du monde la mieux partagée, c’est le principal ressort des relations humaines, du début à la fin de l’existence, pour le meilleur ou pour le pire selon la façon dont elle est vécue. C’est pourquoi ce livre vise aussi à dégager ses multiples faces et à s’interroger sur la façon d’en tirer bénéfice et de limiter ses excès. Quelle différence entre la séduction porteuse de vie, et la séduction porteuse de mort, dans la prime enfance, comme à chaque grande période de l’existence ?


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