Une face cachée de la médecine en maladie grave et fin de vie
La pulsion de mort dns les soins; Une face cachée de la médecine en maladie grave et fin de vie

Sous la direction de:

Singulier-Pluriel
Jérôme Alric, psychanalyste (rattaché à Espace analytique), travaille depuis plus de vingt ans comme psychologue clinicien au département de soins palliatifs du CHU de Montpellier. Docteur en psychopathologie, chargé d’enseignement universitaire, il est responsable pédagogique du DIU d’accompagnement et de soins palliatifs à l’université de Montpellier et responsable de l’UE « Relation et intersubjectivité » au master 2 de Médecine palliative à l’université Paris-Est-Créteil.

La pulsion de mort dans les soins

Une face cachée de la médecine en maladie grave et fin de vie

 

Avec la participation de Lydwine ALRICJean-Pierre BENEZECHDominique BLETChristine BONNET Voir plus [+]

À partir de la notion  « pulsion de mort », l’ouvrage décrypte les ressorts de la souffrance du sujet gravement malade aux prises avec la médecine parfois jusqu’au-boutiste.

 

 

Freud a nommé « pulsion de mort » la force de destruction qui œuvre à l’intérieur de la vie psychique et qui pousse à son anéantissement. À partir de cette notion, cet ouvrage ouvre des pistes de réflexions pour tenter de comprendre l’insupportable de la souffrance du sujet gravement malade ou en fin de vie.

En médecine contemporaine, par des jeux d’influence et de subtiles manipulations, il n’est pas rare que les relations de soin produisent sur le malade une emprise délétère, parfois de la violence. Au-delà de ce constat, les auteurs, psychanalystes, psychologues cliniciens mais aussi médecins, français ou belges, font l’hypothèse que le sujet – ou plutôt une part de lui-même – participe activement à sa destructivité. Face à sa mort prochaine, un déséquilibre peut se produire à l’intérieur de sa vie psychique. Éros ne parvenant plus à maîtriser ni à canaliser les élans destructeurs de Thanatos, la pulsion de mort fonctionne alors comme en roue libre. Ce déficit de régulation provoque des ravages pour le sujet lui-même comme pour la relation de soin.

En se laissant aspirer dans un « ne plus avoir à désirer », le sujet dessine, sans le vouloir, les contours de sa propre souffrance.

 

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