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La psychanalyse "à coups de marteau"
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Jean-Bernard Paturet
La psychanalyse à coups de marteau
« Depuis l'enfance, j'ai toujours été fasciné par les mythes. Ils m'ont transporté dans un
univers magique : celui de la rêverie... Plus tard, j'ai découvert qu'ils ne se réduisaient
pas aux histoires de familles des dieux mais qu'ils portaient en eux-mêmes un sens
humain profond et caché. Mes études philosophiques m'ont fait rencontrer les penseurs
grecs qui n'ont cessé d'exercer sur moi une continuelle séduction. Bachelard, par
ailleurs, dans sa psychanalyse des éléments (Terre, eau, feu, air...), m'a fait découvrir
une démarche et une méthode, et à sa suite, j'ai tenté une sorte de psychanalyse du vin
dans un essai intitulé L'esprit du vin. La lecture de Freud puis de Lacan a fourni les
concepts d'une approche du sens profondément humain des mythes grecs. Mais je dois
surtout à Nietzsche, l'idée selon laquelle le vivant ne peut se connaître que par
« résonance » et le « marteau » que le médecin « tape » sur la poitrine du malade pour
entendre la sonorité produite et diagnostiquer ainsi la maladie est une métaphore qui
oblige à privilégier l'écoute (comme en psychanalyse) des vibrations du texte. Entendre
« en écho », place le lecteur dans une attitude de respect et de délicatesse à l'endroit
des mythes qui, comme des êtres « vivants », parlent, appellent et interpellent ».
Jean-Bernard Paturet