- Œdipe
- Prix
- Vidéos
- Lire
- Actualités
- Critiques
- Dossiers
- Grande traversée - Moi, Sigmund Freud
- Lettre de démission de l'Ecole Freudienne de Paris J. Favret-Saada
- Hyperactivité de l'enfant
- Loi du 5 juillet 2011 : interview
- Décrets relatifs à l'usage du titre de psychothérapeute
- L'affaire Onfray
- Mai 68 : sommaire
- Dossiers Interview de jacques Sedat à propos de la parution des travaux de François Perrier
- Le cas 'Richard'
- Chronologie
- Autisme et Psychanalyse
- Colloque : « Du Séminaire aux séminaires. Lacan entre voix et écrit »
- Documents concernant Jacques Lacan
- Livres de psychanalyse
- Revues de psychanalyse
- Newsletters
- Enseignements
- Adresses
- Questions
- Loisirs
La part obscure de nous-mêmes
Acheter ce livre
Est réputé pervers, depuis l'apparition du mot au Moyen-Age, celui (ou celle) qui jouit du mal
et-de la destruction (de soi ou de l'autre). Mais si Inexpérience de la perversion est universelle,
chaque époque la considère et la traite à sa façon.
L'histoire des pervers en Occident est ici racontée à travers ses grandes figures
emblématiques, depuis le Moyen-Age (Gilles de Rais, les mystiques, les flagellants) jusqu'à
nos jours (le nazisme au XXe siècle, les types complémentaires du pédophile et du terroriste
aujourd'hui), en passant par le XVIIIe siècle (Sade) et le XIXe (l'enfant masturbateur,
rhomosexuel(le), la femme hystérique).
Notre époque, qui croit de moins en moins à l'émancipation par l'exercice de la liberté
humaine, et pas davantage au fait que chacun d'entre nous recèle sa part obscure, feint de
supposer que la science nous permettra bientôt d'en finir avec la perversion. Mais qui ne voit
qu'en prétendant éradiquer le mal, dans un geste d'abolition définitive, nous prenons le risque
de détruire Vidée même d'une possible distinction entre le bien et le mal, qui est au fondement
même de la civilisation ?