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La mort parfaite de Stéphane Mallarmé
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Partant d’une déclaration de Mallarmé dans sa correspondance qui annonce sa propre mort, Leo Bersani explore dans cette courte étude le sens de cette disparition et ses conséquences sur le travail du vers. Il développe son enquête en trois temps : « L’homme meurt », « La poésie est enterrée » et enfin « Igitur, le poète écrit » en se fondant sur la lecture de l’œuvre mallarméenne, prose, poésie, textes dits de circonstance ou de commande, recueils, articles de journaux et correspondance. Soucieux de ne pas réitérer un certain type de commentaire qui vise à élucider l’écriture du poète comme si elle était insuffisante ou contournée, Bersani s’emploie à relever ce qui en elle, paradoxalement, décrit et suppose la mort de son auteur, la rendant du même coup possible.
Longtemps professeur de littérature française à l’université de Berkeley, Leo Bersani offre ici un essai sur la sublimation, une question qu’il aborde aussi dans Baudelaire et Freud et Théorie et violence : Freud et l’art (Seuil, 1981 et 1984). Paru aux États-Unis en 1982, cet ouvrage n’a aujourd’hui rien perdu de son éclat.