La différence freudienne
Marie-Jean SAURET est psychanalyste à Toulouse, membre du Pari de Lacan, professeur émérite des universités, chercheur au pôle clinique psychanalytique du sujet et du lien social (LCPI) à l’université Jean-Jaurès. Pierre BRUNO est psychanalyste à Paris, membre du Pari de Lacan, il a enseigné à l’université de Toulouse-le-Mirail et au département de psychanalyse de l’université de Paris VIII.

Dans la diaspora psychanalytique contemporaine, ce livre inscrit un certain nombre de marqueurs théoriques et cliniques centrés sur le symptôme et sur le savoir. Il s’agit encore une fois de cerner ce qu’il en est de la finalité d’une psychanalyse, en distinguant la quête du sens qu’une cure parcourt pour arriver à cet ab-sens irréductible, et le sens en tant qu’orientation que l’analysant s’approprie comme d’un cap à désormais tenir à la fin de son parcours.

Ni les neurosciences, ni la psychologie, ni la philosophie, ni la religion, ne sauraient répondre aux questions auxquelles Pierre Bruno et Marie-Jean Sauret se confrontent. S’ils s’appuient sur les ressources de doctrine léguées par Freud et Lacan, sans oublier quelques grands aventuriers tels que Abraham, Melanie Klein, Winnicott ou Balint, ils prennent le risque d’une invention instillée par leur pratique analytique.