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La décision du désir
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Le sujet « s’appréhende », comme dit Lacan, à partir des manifestations de son désir inconscient, et il en assume les conséquences, à travers son dire et ses actes. Il s’active, s’autorise, supporte, devient responsable de son désir. Il s’agit d’une responsabilité éthique conjointe à une décision, la décision du désir. Décision qui n’a rien à voir avec un choix conscient, la maîtrise, la possession de soi, la volonté.
Il y a une aporie dans le désir, due à la conjonction entre la responsabilité éthique du sujet et sa propre perte. Car c’est seulement à partir d’une dépossession – de soi, de l’Autre –, d’une absence d’auto-détermination, que le sujet décide de son désir. Mais comment décider de ce qui nous dépasse, autrement dit, assumer ce qui nous oriente à notre insu ? Et comment passe-t-on d’un désir pris dans le symptôme et dans la compulsion de répétition, à la décision du désir ?
Silvia Lippi analyse les paradoxes du désir, d’un désir enraciné dans l’inconscient, à partir de l’apport de Lacan à cette notion psychanalytique, dans une lecture croisée avec écrivains, poètes, peintres et philosophes.