de la chose à l'objet a
Gens et choses. de la chose à l'objet a
Isabelle Morin, psychanalyste à Bordeaux, est membre du Pari de Lacan. Elle a publié La phobie, le vivant, le féminin aux Presses Universitaires du Mirail, ainsi que de nombreux articles, notamment dans la revue PSYCHANALYSE YETU.

Ce livre est le produit d'un séminaire de travail. L'auteur cherche à répondre à une question qu'elle explore : à quelle nécessité répond l'invention de l'objet a par Lacan? La Chose freudienne précède l'objet a et c'est dans cette généalogie que l'on peut saisir que cet objet singulier va transfuser le corps de la jouissance, le rendre vivant, animer la structure là où la Chose, absente dans sa présence, reste muette. L'objet a constitue l'économie vivante du sujet dont il fera son destin. Il a des conséquences majeures pour la fin de l'analyse puisque son invention a permis à Lacan de dépasser le roc freudien de la castration.