- Œdipe
- Prix
- Vidéos
- Lire
- Actualités
- Critiques
- Dossiers
- Grande traversée - Moi, Sigmund Freud
- Lettre de démission de l'Ecole Freudienne de Paris J. Favret-Saada
- Hyperactivité de l'enfant
- Loi du 5 juillet 2011 : interview
- Décrets relatifs à l'usage du titre de psychothérapeute
- L'affaire Onfray
- Mai 68 : sommaire
- Dossiers Interview de jacques Sedat à propos de la parution des travaux de François Perrier
- Le cas 'Richard'
- Chronologie
- Autisme et Psychanalyse
- Colloque : « Du Séminaire aux séminaires. Lacan entre voix et écrit »
- Documents concernant Jacques Lacan
- Livres de psychanalyse
- Revues de psychanalyse
- Newsletters
- Enseignements
- Adresses
- Questions
- Loisirs
Folie et justice : relire Foucault
Sous la direction de:
Acheter ce livre
Suite aux récentes controverses sur l'expertise psychiatrique, la responsabilité pénale des malades mentaux et l'évaluation de la dangerosité, des personnalités du monde psychiatrique, judiciaire et philosophique, interrogent l’évolution du droit (modification de l'article 64, suivi sociojudiciaire, rétention de sûreté, etc.) avec l'œuvre de Michel Foucault comme horizon de réflexion.
Les questions posées par le philosophe au savoir psychiatrique et au pouvoir judiciaire restent d'actualité : à quelle légitimité prétend l'expertise psychiatrique ? Jusqu'où la justice doit-elle se préoccuper de la psychologie des individus ? A quelles stratégies répond le suivi sociojudiciaire des malades jugés « dangereux » ? Ces trois questions sont ici abordées non dans l'objectif de commenter Foucault, mais dans celui d'utiliser certaines de ses grilles de lecture pour analyser l'inquiétude actuelle des professionnels et des usagers de la psychiatrie.
Ce livre rassemble des contributions à la fois internationales (Canada, Italie, Portugal, Grande-Bretagne...) et pluridisciplinaires (avocat, procureur, psychiatre, criminologue, historien...). Il donne également la parole aux personnes directement concernées (usagers de la psychiatrie, familles des victimes de crimes), trop souvent reléguées à l’ombre des seuls experts. Ensemble, les différents acteurs proposent de dépasser les oppositions frontales en développant des solutions alternatives : procédures judiciaires nouvelles, redéfinition des champs de compétence, ouverture d’espaces de parole et d’accompagnement…