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Cet ouvrage développe une réflexion sur les potentialités régressives des dispositifs de groupe. Leur capacité à réactiver différentes phases constitutives de la vie psychique induisent des expériences subjectives primitives, traversées par des éprouvés corporels. Cette possibilité de réveiller des traces mnésiques inconscientes, avec son cortège de manifestations sensori-motrices, vient ouvrir la question du travail de symbolisation, dans ces conditions spécifiques.

Comment cette présence du corps et son expression gestuelle, en lien avec les autres du groupe, préfigurent et font advenir le langage ? Quelles modalités de transformations contient le groupe pour accueillir des patients aux troubles identitaires, aux symptômes archaïques, que ce soit de nature structurelle ou processuelle ? Comment cet espace de travail psychique groupal, avec ses mouvements incessants, entre « je suis toi » (ou comme toi) et « je ne suis pas toi » (ou pas comme toi), favorise pour chacun une appropriation subjective ?

Les auteurs s’appuient sur leur expérience clinique et les évolutions de la théorie psychanalytique mises à jour dans le champ des pathologies les plus archaïques pour apporter leur contribution à la recherche actuelle sur les modèles du soin psychique.

Ouvrage publié sous l’égide du CIRPPA, Auxerre.