Soumis par Anonyme (non vérifié) le
"« Faut-il en finir avec la psychanalyse ? », titrent certains médias, relayant notamment les tendances gestionnaires de la santé mentale…
De leur côté, soucieux de donner des garanties aux consommateurs, les responsables publics veulent réglementer l’exercice de la psychanalyse, ou sa pratique en institution…
Pour sa part, le public interroge les psychanalystes au même titre que d’autres professionnels : hommes politiques, chefs d’entreprise, juges…
… Avatars, signes des temps ? Nous serions dans l’erreur de n’y voir que résistance à l’analyse et de refuser de répondre de notre pratique, de notre spécificité, à notre manière.
Souvent, la situation transférentielle, empêche de « répondre » à une interpellation. Il n’en va pas de même quand les questions sont adressées en dehors de la cure.
N’avons-nous pas à y gagner, non seulement d’entendre les questions qui nous sont posées, mais également de tenter de nous mettre au travail au travers d’elles et au travers de la mise à l’épreuve de notre capacité à y répondre dans un langage simple. Il ne s’agit ni d’être journalistique ou factuel, ni pédagogique, ni scientifique… Il s’agit plutôt de faire entendre, à la première personne du singulier, sa manière d’être analyste, sa relation à l’analyse, à son analyse, à la théorie, aux collègues…"
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Français