Du livre de Michel Onfray ...

Chers lecteurs,

Certains ont peut-être été surpris de ne pas voir de commentaires concernant le livre de Michel Onfray sur ce site. Il en existe un certain nombre cependant sur le forum « Une politique pour la

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APPROCHE – FREUDIENNE

APPROCHE – FREUDIENNE ? - DU CAS ONFRAY Après s’en être pris au « Dieu des monothéistes » dans son « Traité d’athéologie » – excusez du peu – Michel Onfray s’attaque maintenant résolument à Freud. Aussitôt quelques hebdomadaires et journaux , perdant le sens des proportions , n’hésitent pas à titrer « Onfray déboulonne Freud ». Rien que cela. Par suite , l’une des meilleures spécialistes et de Freud et de l’histoire de la psychanalyse, Elisabeth Roudinesco vient d’écrire une longue et substantielle réfutation de la dite tentative d’extermination en s’interrogeant , avec pertinence, sur le...Lire la suite

René Major et Chantal Talagrand

Libération 6/04/2010\TRIBUNE\Par RENÉ MAJOR Psychanalyste, CHANTAL TALAGRAND Psychanalyste \On f'rait mieux de se taire. Taciturire, comme le disait Blanchot, devant l'outrance de la provocation ou les âneries qui porteront désormais un autre nom : les «onfrayries» qu'une certaine «confrayrie» de médias s'empresse de répandre dans le ciel de la pensée pour tenter de paralyser tout ce qui, depuis un siècle, n'a cessé d'éclairer les sources inconscientes des rapports entre les hommes. De quoi Michel Onfray est-il donc devenu le nom ? Du symptôme du rabaissement de la pensée qui déferle...Lire la suite

Onfray moi peur

22 avril 2010 Bernard Maris : Onfray moi peur A priori un garçon qui publie un « Traité d’athéologie », crée une université populaire de philosophie, prône le retour des jardins ouvriers, écrit pour Siné-hebdo et divulgue de la philosophie plutôt que des prospectus publicitaires a quelque chose de sympathique. Qu’on se rassure, je n’ai pas l’intention de défendre Freud le misogyne ou Lacan le cupide, mais une question m’a toujours profondément troublé : faut-il vivre ce que l’on dit ? Toi qui défends le populo et détestes les bourgeois, pourquoi évites tu le métro aux heures de pointe, aimes...Lire la suite

Camera Obscura

Camera obscura Michel Onfray dans « Le crépuscule d'une Idole, l'affabulation freudienne », aborde la psychanalyse de la même façon que son Traité d'athéologie a considéré les trois monothéismes, comme autant d’occasions d’hallucinations collectives. Nous sommes donc d’emblée prévenus : en des temps de nihilisme, la psychanalyse est la religion de l’époque d’après les religions. Elle est donc la nouvelle cible de Onfray. La vie d’explorateur de Freud, la scientificité de la psychanalyse, ses guérisons, son rôle émancipatoire de la vie sexuelle, son rôle critique dans la société, tout cela ne...Lire la suite
Peut être parce que je suis tombé tard dans l'analyse, je ne crois pas du tout que la psychanalyse ait à adopter une position défensive. Pour moi le tranchant n'en est pas émoussé et il reste des terres à défricher avec les outils qu'elle nous a légués. Si vous pensez vraiment qu'il faut réagir aux différents pamphlets dont elle est l'objet, répondez en montrant la psychanalyse en marche, la psychanalyse en invention... l'instrument qui nous permet de penser plus loin notre monde en mutation permanente et rapide - qui nous permet aussi de penser le passé d'il y a soixante ans avec l'espoir d'...Lire la suite
L’arrivée du dernier bolide médiatique anti-freudien sur le marché du livre aura produit dans le champ freudien les meilleurs effets : catalysant les haines stupides, il aura aussi réuni des analystes très divers et éloignés parfois les uns des autres)(comme Roland Gori, Jacques-Alain Miller, Elisabeth Roudinesco et bien d’autres), des non-analystes (Bernard-Henri Lévy entre autres) qui sont, grâce à cet ouvrage, sur le même bord : éveillés et attentifs, ils mettent au point toutes sortes de stratégies, en effet, pour ne pas sombrer sous la vague cognitivo-comportementaliste. L’association...Lire la suite

Réponse à Michel Onfray

Pouvoir débattre de la psychanalyse et de ses limites en matière de système psychopathologique et/ou de réussite thérapeutique est une des possibilités offertes par le débat démocratique. A condition de le faire de façon informée et rigoureuse. Mais profiter de son aura médiatique pour en abuser et transformer le toujours nécessaire débat en caricature est une lâcheté. Et la démocratie actuelle, ravagée par sa dérive médiatique simplificatrice, n’a pas besoin de ce coup de pied de l’âne. Si je me permets de prendre part au débat, c’est parce que certains oublient avec une désinvolture étrange...Lire la suite
Publié le 22/04/2010 N°1961 Le Point\par PHILIPPE GRIMBERT* «La psychanalyse ne guérit pas, elle Oui, mais... Oui, Michel Onfray a raison, Freud a commis des erreurs, mais ce qui fait la singularité de sa démarche, c'est qu'il l'a reconnu et écrit, dans la dynamique d'une pensée sans cesse remise en question. Oui, Freud a souvent puisé dans ses propres empêchements, ses rêves et ses fantasmes pour inventer la psychanalyse, ce qui ne fait pas de lui pour autant un malade tentant de justifier ses déviances, mais un névrosé ordinaire, comme nous le sommes tous, cherchant au plus profond de lui-...Lire la suite

communiqué de la nuit sécuritaire

Communiqué de la nuit sécuritaire A propos de la polémique ouverte autour du propos de Michel Onfray En tant que soignants (psychiatres, éducateurs, psychologues, infirmiers…), certains, psychanalystes, d’autres non, mais tous engagés dans un mouvement contre une psychiatrie sécuritaire, normative et hygiéniste, nous ne pouvons que nous insurger contre le propos récent de Michel Onfray. Pierre Delion, qui fait partie des fondateurs de notre mouvement a su dire tout ce que nous devons à la fondation freudienne pour l’invention d’une pratique de psychothérapie institutionnelle, forgée dans la...Lire la suite
Publié le 22/04/2010 N°1961 Le Point\par SERGE HEFEZ*« Onfray nous insulte » La psychanalyse ne serait rien d'autre que la névrose de Freud imposée à l'humanité. Michel Onfray n'a donc pas compris l'essence de la psychanalyse. Elle est justement d'utiliser sa propre histoire comme un instrument, de se mettre en résonance avec un patient afin de réinventer dans chaque rencontre une nouvelle théorie du sujet. Freud a ainsi ouvert la voie d'une conscience intersubjective, forme de réflexivité qui naît lorsque nous devenons conscients du contenu de notre esprit qui se réfléchit dans un autre...Lire la suite

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