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1973

Présentation et résumé

Un autre regard sur la folie

Portrait de Bruno Bettelheim

video 04 oct. 1974 1109 vues 01h 16min 08s

https://www.ina.fr/video/CPF86634828/un-autre-regard-sur-la-folie-video.html

 

En Juin 1973, Bruno Bettelheim est sur le point de quitter l’École Orthogénique qu’il a fondé. Il autorise l’équipe dirigée par Daniel Karlin à pénétrer dans l’institution, de filmer librement les enfants et les jeunes qui s’y trouvent et de s’entretenir avec eux.

A l’époque  cette émission a eue un très grand retentissement redonnant espoir à de nombreux parents. La publication de son ouvrage intitulé « La forteresse vide » est un très grand succès de librairie. Puis les choses vont basculer et celui qui incarnait cet espoir est bientôt accusé de charlatanisme.

Comme toujours il faut faire la part des choses. Sans doute, Bruno Bettelheim a t-il beaucoup trop mis l’accent sur les conditions d’accueil de l’enfant comme étant à l’origine de l’autisme et d’ailleurs il apparait clairement que les enfants accueillis dans l’École Orthogénique ne sont pas tous, loin de là, des autistes. Il n’empêche que les propos de  B.Bettelheim sonnent juste sur bien des points qu’il aborde dans ce document exceptionnel.

 

Nous vous en proposons ici quelques extraits et vous invitons à vous rendre sur le site de l’INA pour visionner le document dans son intégralité.

Présentation du document sur le site de l’INA

« Premier volet d'une série de quatre entretiens avec le psychiatre Bruno BETTELHEIM. Le réalisateur est allé à sa rencontre aux Etats Unis où il dirige l'Ecole orthogénique, Institut de recherche sur les maladies mentales de l'enfant , qui dépend de l'Université de Chicago. Les entretiens avec Bruno BETTELHEIM alternent avec des séquences où le réalisateur s'entretient avec les enfants de l'Institut et des commentaires sur des images dans l'institut.Le psychiatre explique que tous les enfants présents dans son école sont atteints de graves troubles psychiatriques et que toutes les thérapies qui ont pu être tentées auparavant ont échoué. Il évoque l'autisme chez l'enfant maladie sur laquelle il a beaucoup travaillé ; son espoir de la guérir grâce à des guérisons qu'il a déjà obtenues. Il explique sa manière de procéder, ses contacts avec tous ces jeunes dès le premier entretien considéré comme déterminant, la souffrance de ces enfants et la coupure nécessaire d'avec la famille pour ne plus subir de pression sociale, la confiance en eux et envers les autres à regagner, un chemin parfois très long, difficile et douloureux et qui prend des années.

Chacun des points évoqués est ponctué par des séquences où le réalisateur que l'on voit à l'écran s'entretient directement et librement avec des jeunes de l'Institut sur leur mal-être et les bienfaits de l'Ecole. L'évolution du comportement est très visible ; certains d'entre eux atteints de troubles graves comme Leslie, jeune autiste mutique, silencieuse à son arrivée il y a 4 ans, peut entrevoir aujourd'hui une vie quasi normale dans un endroit protégé. Après ce tour d'horizon des méthodes de l'Institut sur les maladies psychiatriques de l'enfant, Bruno BETTELHEIM affiche 85% de réussite, même si les guérisons sont toutefois plus minorées pour les autistes mutiques dont seulement la moitié pourra vivre une vie protégée dans un milieu sans complication

Réalisateur(s):

Bettelheim 1

Portrait de Bruno Bettelheim. Un autre regard sur la folie