un courrier de Miren Arambourou

Chers collègues, Je ne doute pas que chacun ait trouvé comment maintenir le lien avec ses patients et soutenir le champ transférentiel dans ces circonstances étranges. Pour ma part, j’ai proposé des séances par téléphone aussi souvent que c’était possible (sauf avec les enfants) et je constate chaque jour combien il était important d’insister. Certains patients qui avaient tant de mal à faire avec la vie ordinaire, même aménagée, puisent dans leurs expériences de survivance aux traumas des capacités étonnantes pour faire face à cet actuel. Dans les réseaux d’écoute bénévole des soignants, on...Lire la suite