spellbound
Le cinéma américain parle psychanalyse avec un fort accent 1 1. Mais cela dit, il n'est pas facile de mettre le doigt sur le comment et le pourquoi. Il n'y a pas, à proprement parler, un genre « films de psychanalyse », et les échos se font aussi bien entendre dans des films inclassables comme Lilith (R. Rossen, 1964) ou Shock Corridor (S. Fuller, 1963), qu'à l'intérieur de genres anciens fortement constitués comme le western, la comédie ou le film policier. On se trouve donc confronté à une hétérogénéité de matériaux qui rend l'approche tortueuse, puisque deux films « à sujet psychanalytique...