la visite de la fanfare
Voici un film, premier long métrage, deux fois boycotté : au Caire où il a été écarté du festival de la ville, et en Israël même où il n’a pas eu de légitimité pour représenter son pays dans la catégorie meilleur film étranger à Hollywood, plus de 50% des dialogues se déroulant en anglais. Il est vrai que la question de la langue tient une place importante dans le film. Entre hébreu et arabe non partagés par les protagonistes, l’anglais fait lien en permettant le départ des échanges. Il est cependant impossible d’accepter la doxa qui en fait là une langue universelle, c’est bien au contraire...