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Groupe avec fin, groupe sans fin
Groupes et participants confrontés à l’épreuve de la finNuméro 74 - Revue semestrielle
Avec la participation de Damien AUPETIT, Alexandra BERNARD, Jean-Louis BERRATTO, Antoine BEZIAT, Giovanna CELIA, Jean-Bernard CHAPELIER, Hervé CHAPELLIERE, Charlotte DE BUCY, Kristell DIE-SAEZ, Emmanuel DIET, Catherine DIRICQ, Alain DUBOIS, Corinne GAL, Jacqueline GODFRIND, Fabrice HAYEM Voir plus
Qu’elle ait été anticipée ou pas, qu’elle soit perçue ou vécue à l’insu de ses membres qu’elle concerne des groupes de travail, de thérapie, ou bien la famille ou dans l’institution, la fin d’un groupe inflige une épreuve de séparation redoutée ou espérée. Moment essentiel de toute aventure groupale, elle est paradoxalement peu abordée par les psychanalystes de groupe. Comment penser la fin d’un groupe qui a constitué un espace pluri-subjectif co-élaboré par l’ensemble des participants ?
Qu’y a-t-il à perdre et à gagner au terme d’une thérapie de groupe, d’un groupe de formation ou au sein d’une institution ? Quels sont les mécanismes spécifiquement mis en jeu ? Si la fin arrive après un long processus toujours unique : y a-t-il des points communs et des différences entre les thérapies de groupe, de couple et de famille ? Qu’est-ce qui traverse et affecte l’analyste dans une telle phase ?
La reconnaissance et l’élaboration des mouvements internes ou contre-transférentiels sont une voie d’accès et de dépassement pour accompagner au mieux des patients ou participants et le groupe à l’approche de sa fin.