Qui a peur de se dire lacanien?
mars 2019
42
€26.50

Avec la participation de Sidi ASKOFARE, Marguerite CHARREAU, Jean-Pierre CLÉRO, Nils GASCUEL, Jacques LE BRUN, Marie LENORMAND, Martine LERUDE, Mary MC LOUGHLIN, Dorothée MURARO, Frédéric PELLION, Bernard PENOT, Michel PLON, Erik PORGE, Christian SIMATOS, Marie-Claude THOMAS, Bernard VANDERMERSCH

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La psychanalyse, et particulièrement le nom de Lacan, n’est pas aujourd’hui en odeur de sainteté et certains peuvent avoir honte de se dire lacaniens ou simplement de faire référence à Lacan. Au-delà de ses aspects polémiques, le terme « lacanien » est un enjeu dans la défense de la psychanalyse. Que signifie-t-il pour les analystes mais aussi pour les non-analystes ? Pour ces derniers, il pose la question des paradigmes issus de la psychanalyse, exportables dans d’autres champs, comme le fut par exemple le structuralisme en son temps. La thèse de l’absence de métalangage, que Lacan partage avec Wittgenstein, constitue à cet égard une « parade à la canaillerie » tant psychanalytique que philosophique.

Pour les analystes, il faut distinguer « se dire lacanien », qui renverrait à une identification intime d’un dire soutenant un engagement averti dans la pratique analytique, de « être-dit lacanien » par d’autres, qu’ils en partagent ou non l’acception. Quoi qu’il en soit de ces deux registres pour les analystes, il reste à définir l’articulation qui les réunit. Rejoint-elle celle de l’intension et de l’extension de la psychanalyse ? En quoi l’usage de l’adjectif « lacanien » à partir du nom propre de Lacan est-il transformé par le fait que ce dernier s’est dit freudien ? Et comment par là oriente-t-il la transmission de l’héritage freudien dans les discours ?

 

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