novembre 2016
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Il existe une disposition subjective à la religiosité, très répandue, qui peut trouver sa cohérence dans une religion instituée. Celle-ci fournit alors une structure qui n’est pas sans conséquence pour la psychanalyse. Freud, avec sa « fulgurance », y a découvert les mécanismes de la « névrose idéale », la névrose obsessionnelle. En quoi la religion objective une menace qui peut infiltrer la psychanalyse au point d’en triompher ? Elle peut apaiser les angoisses liées aux développements de la science moderne, qui nous confrontent à divers réels. Mais à quel prix ? Il n’en reste pas moins que les liens qu’entretient encore la psychanalyse avec la religion créent des obstacles au juste positionnement de la première, tant en intension qu’en extension. Ne serait-ce qu’en entretenant des guerres de chapelles. Comment y échapper ? L’analyse est-elle capable de « faire un  athée viable » (Lacan, Conférences aux USA) ?

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Argument
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