Soumis par Bentata Hervé le
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Poème
L’ODYSSÉE DE LA PULSION
Le voyage d’Ulysse, a bien des mérites C’est d’être un périple, comme la boucle pulsionnelle. Mais, qu’est-ce à dire ? Qu'il se compose ainsi, de trois temps, dit Lacan, Qu’au champ pulsionnel, il se déploie en chant, Comme la voix des sirènes. Qu’en son milieu, et du roc des damoiselles, Ulysse tourne autour, Et vers Ithaque son foyer, fait retour. C’est, le retour de la pulsion sur le sujet au troisième temps. C’est, la pulsion dont Lacan sirène le nom d’invocante. Pas seul sur ce rocher, Joyce y prend la suite, Et dans son Ulysse, fait d’elles sa muse Est-ce plus clair ? Que nenni ! Que nenni ! A partir d’elles, cela va en tous sens, C’est l’apocalypse, du sens au tréfond. Et cela fait danse, en suivant le son, Si bien que, dans cette déconstruction, Les cahiers de Nijinsky, nous retrouvons. Alors en cette instant, comme dans la fable En sa conclusion, la fourmi la cigale invite, -Vous chantiez ! -Eh bien dansez ! Venez à Paris, Pour, Encor, ouïr la douce voix des Sirènes.