Soumis par Morel Cinq-Mars José le
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Olivier Grignon est décédé en septembre 2013. La publication de son ouvrage posthume Avec le psychanalyste l’homme se réveille est l’occasion pour le Cercle freudien de rendre hommage au travail de celui qui en a été président pendant six ans après en avoir été un des fondateurs.
Ce livre rassemble quelques uns de ses exposés et conférences. Quelques traces de son style, de la fulgurance de ses trouvailles, et surtout des questions qu’il n’a cessé de reprendre. Celles-ci orientées par une lecture de Freud et de Lacan à la première personne du singulier, concernent toujours le réel de la clinique, et d’abord de « la clinique du psychanalyste ». Ce pourrait être une des clés de lecture de l’ouvrage, et au-delà une façon de rendre compte de sa pratique et de sa conception de l’expérience freudienne.
Sur quoi cette clinique prend-elle appui ? En quoi « les savoirs de la psychose », ou si on préfère la folie intime et singulière de l’analyste fonde-t-elle son acte ? C’est là une des orientations de ce que soutenait Olivier Grignon. Nous avons choisi de reprendre ces questions en proposant à la lecture de quelques collègues quatre des textes de l’ouvrage, mais également en évoquant son travail clinicien et son engagement dans la transmission de la psychanalyse.