Cycle Sandor Ferenczi : "La Métapsychologie avec Ferenczi, pensée de l'analyste en séance et après-coup"

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Date de publication:

Organisateurs

QUATRIEME-GROUPE, OPLF

Adresse

AGECA, Salle Amphithéâtre
177, rue de Charonne
75011 PARIS
France

Dates

Samedi, octobre 6, 2018 - 09:00 - 18:00

Adresse du site Web

contact

Secrétariat du IVème Groupe : Tél. 01 55 04 75 27 - Mail : quatrieme-groupe@orange.fr

acces:

Conditions

Sur inscription préalable

Tarif

Droit d'entrée : 50€ (20€ pour les étudiants sur justificatif)

Déroulement

SAMEDI 6 OCTOBRE 2018
Matinée modérée par Mireille Fognini

09h00 Accueil des participants

09h30 Propos d’ouverture par Mireille Fognini

09h35 Corinne Daubigny
Transmissions ferencziennes via l’équipe du Coq Héron animée par Judith Dupont

09h50 Pierre Sabourin
Métapsychologie du trauma : Ferenczi et les maltraitances précoces. Avec présentation d’un cas clinique et projection de dessins

10h25 Discussion

10h45 Pause

11h15 Michelle Moreau Ricaud
Une formation artisanale pour le futur analyste – S. Ferenczi, V. Kovacs

11h50 Discussion
12h15

12h30 : Déjeuner libre

13h50 Georges Gaillard
Ouverture des débats

14h00 Yves Lugrin
L’analyste mal accueilli et sa pulsion de mort

14h45 Jean-François Chiantaretto
Penser avec Ferenczi les pensées de l’analyste en séance

15h30 Discussion des deux exposés

16h00 Pause

16h30 Table ronde avec l’ensemble des conférenciers pis discussion générale

Judith Dupont, avec Balint qui a été son « passeur » insiste sur la façon dont Ferenczi a introduit quelque chose d’essentiel dans la psychanalyse, « une disposition d’esprit, une attitude, un mode de relation, un niveau d’écoute, qui tous, ont un sous-bassement théorique – relation d’objet, contre-transfert, régression – mais ne se définissent pas par la théorie». 1
« Si Freud a inventé la psychanalyse, Ferenczi a fait de la psychanalyse. Plus encore, il a fait l’analyse pour autant qu’elle est pulsation vivante » 2. Pour Wladimir Granoff, Ferenczi a été et est toujours le personnage central de la psychanalyse.
Travailleur infatigable, remettant sans cesse sur le métier la technique analytique avec le souci de son efficacité thérapeutique au service des patients difficiles, quitte à prendre des risques, Ferenczi a ouvert la voie à l’analyse de l’analyste comme impératif de la transmission de la psychanalyse. L’auto-analyse ne suffit pas : Ferenczi met donc pleinement en lumière l’importance de l’analyse du transfert et du contre-transfert.
Resté en marge pendant de longues années en raison même de la complexité de sa relation avec Freud et des enjeux de l’histoire du mouvement analytique, Ferenczi va ensuite susciter l’intérêt de quelques analystes « intranquilles ». Car, ainsi que l’écrit Wladimir Granoff, « ils savent ou pressentent qu’avec Ferenczi il est question du fond même des choses de l’analyse, ce fond qu’il est difficile de ne pas scruter à s’en donner le vertige» 3.
On doit à Judith Dupont et à l’équipe de traduction du Coq-Héron la traduction de l’ensemble des écrits de Ferenczi en français. Nous avons ainsi accès à cette œuvre d’une richesse incomparable qui ouvre toujours sur le coeur même de la rencontre analytique. Corinne Daubigny évoquera pour nous cette belle aventure.

Membre de cette équipe de traduction, Pierre Sabourin nous ouvrira à l’approche méta-psychologique du trauma permise par les élaborations de Ferenczi. Michelle Moreau Ricaud reprendra la question de la transmission de la psychanalyse en Hongrie avec les travaux de Ferenczi et de Vilma Kovacs, patiente de Ferenczi et grand-mère de Judith Dupont.
L’après-midi, Yves Lugrin nous fera découvrir comment l’œuvre de Ferenczi s’est nourrie notamment de la complexité même de sa relation à Freud et Jean-François Chiantaretto nous montrera comment Ferenczi a ouvert la voie d’une méta-psychologie des processus de pensée de l’analyste en séance.
En fin de journée, une table ronde rassemblera les conférenciers et l’auditoire pour une discussion générale.