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Penser l'hétérogène
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PENSER L’HETEROGENE
FIGURES JUIVES DE L’ALTERITE
ISBN : 978-2-296-04520-0; Prix 29 € ; 300 pages
Penser l'hétérogène, c'est interroger le réel depuis une limite incertaine, sur les questions relatives à l'altérité, au semblable, au même, à l'identique, à l'étranger, au singulier, à l'universel, à l'Autre. L'hétérogène est ce qui est le plus intime dans l'homme : ce qui lui échappe. Comme la langue, il nous vient de loin et nous l'écoutons de près, de trop près.
Le nom juif a été, en Europe, un paradigme de l'hétérogène, un curseur des identités nationales, un index du politique et du religieux, un opérateur de la construction de l'Europe, l'Autre de la chrétienté. Quelle a été la place de ce nom dans l'Europe médiévale, l'Europe des Lumières et des Anti-Lumières, dans la Shoah ?
Né d'une blessure infligée par le nationalisme allemand, le sionisme a voulu rassembler la diversité et l'hétérogénéité des cultures et des hommes sous le seul signifiant du nom juif, déplaçant les frontières de l'intime, du semblable et de l'hétérogène sous le nom de Palestinien.
Métaphore du désir, l'exil est ce qui féconde l'altérité, en cela il est indéracinable dans l'homme, parce qu'il constitue « l'in-condition humaine » l'impossibilité d'être soi que la psychanalyse enseigne, parce que nul ne saurait être assigné a une terre, une nation, une religion, sans réduire l'incommensurabilité de l’homme, comme le singulier ne saurait disparaître sous l’universel et l'Autre sous le quelconque.
Georges ZIMRA est psychanalyste, psychiatre des hôpitaux, il exerce à Paris. Il a notamment publié La passion d’être deux (Eres, 1998) et Freud, les juifs, les Allemands