Psychanalyste, Stephen Grosz a étudié à Berkeley, Oxford et s'est installé à Londres où il exerce depuis vingt-cinq ans. Inspiré par plus de cinquante mille séances, Les Examens de conscience est son premier livre. Son style simple et rassérénant est tellement universel que The Examined Life a été traduit dans plus de trente pays. The Guardian l'a trouvé doux, intense et croustillant. The New Yorker, haletant comme un polar.

«Simone Weil raconte comment deux prisonniers, enfermés dans des cellules contiguës, apprennent, au bout d'un temps fort long, à se parler en donnant de petits coups sur le mur. "Le mur est ce qui les sépare, mais aussi ce qui leur permet de communiquer", écrit-elle. "Toute séparation est un lien."

Ce livre parle de ce mur. De notre désir de parler, de comprendre et d'être compris. Ce livre dit aussi comment on s'écoute les uns les autres, et pas seulement par les mots qu'on se dit, mais aussi par les vides entre les mots. Ce dont je parle n'est pas une méthode magique. C'est quelque chose qui habite notre quotidien : on frappe contre un mur, et on écoute. »