- Œdipe
- Prix
- Vidéos
- Lire
- Actualités
- Critiques
- Dossiers
- Grande traversée - Moi, Sigmund Freud
- Lettre de démission de l'Ecole Freudienne de Paris J. Favret-Saada
- Hyperactivité de l'enfant
- Loi du 5 juillet 2011 : interview
- Décrets relatifs à l'usage du titre de psychothérapeute
- L'affaire Onfray
- Mai 68 : sommaire
- Dossiers Interview de jacques Sedat à propos de la parution des travaux de François Perrier
- Le cas 'Richard'
- Chronologie
- Autisme et Psychanalyse
- Colloque : « Du Séminaire aux séminaires. Lacan entre voix et écrit »
- Documents concernant Jacques Lacan
- Livres de psychanalyse
- Revues de psychanalyse
- Newsletters
- Enseignements
- Adresses
- Questions
- Loisirs
Le ravissement de Lacan
Acheter ce livre
Dans sa lecture de l'Hommage de Lacan à Marguerite Duras pour Le Ravissement de Loi V. Stein, Erik Porge met en évidence, cinquante ans après, l'actualité de ce texte où Lacan lie la problématique de la sublimation à celle d'une fiction clinique faisant cas. Il montre en effet que la transmission de la clinique de l'analyste participe de la dynamique de la sublimation de celui-ci.
La topologie du fantasme, avec laquelle cette folie féminine - qui s'inscrit dans la suite de Marguerite Anzieu (cas Aimée) et des sœurs Papin - est abordée, ouvre le lecteur à une dynamique transférentielle et de sublimation par son articulation à la pulsion.
En même temps que Lacan parle de la sublimation, il est ravi par le texte et fait acte de sublimation dans l'écriture de son Hommage, en nouant l'objet de sa propre pulsion au Ravisse-ment de Loi V. Stein et à Marguerite Duras elle-même. Dans un mouvement de retour sur sa lecture de ce texte, Lacan élève la lettre à la dignité de la Chose (définition de la sublimation) ; le style devient condition d'accès au cas et fait lui-même cas.