- Œdipe
- Prix
- Vidéos
- Lire
- Actualités
- Critiques
- Dossiers
- Grande traversée - Moi, Sigmund Freud
- Lettre de démission de l'Ecole Freudienne de Paris J. Favret-Saada
- Hyperactivité de l'enfant
- Loi du 5 juillet 2011 : interview
- Décrets relatifs à l'usage du titre de psychothérapeute
- L'affaire Onfray
- Mai 68 : sommaire
- Dossiers Interview de jacques Sedat à propos de la parution des travaux de François Perrier
- Le cas 'Richard'
- Chronologie
- Autisme et Psychanalyse
- Colloque : « Du Séminaire aux séminaires. Lacan entre voix et écrit »
- Documents concernant Jacques Lacan
- Livres de psychanalyse
- Revues de psychanalyse
- Newsletters
- Enseignements
- Adresses
- Questions
- Loisirs
Investissement du moi et actes manqués
Acheter ce livre
Paul Federn (1871-1950) a ouvert la voie à l'abord psychanalytique des psychoses et à la compréhension métapsychologique de ces éprouvés limites du Moi auxquels la clinique ne cesse de nous renvoyer aujourd'hui.
Quatrième adhérent de la Société psychologique du mercredi, ce psychiatre de formation devient vice-président de la Société psychanalytique de Vienne en 1924 et le représentant de Freud pour tout ce qui concerne sa pratique clinique. Son lien au fondateur de la psychanalyse fut aussi profond que sa loyauté fut exemplaire, au point que ce dernier le surnomma «l'apôtre Paul».
En présentant deux de ses textes jusqu'alors inédits en français, le Groupe de recherches Paul Federn, dirigé par Florian Hous-sier, rappelle ici l'importance historique de ce pionnier auquel Jean Laplanche et Didier Anzieu ont su rendre hommage au fil de leurs travaux. Si le premier texte nous engage à écouter nos patients à travers l'exploration des frontières du Moi dans la psychose, les rêves ou les actes manques, le second, plus anthropologique, s'inscrit dans la continuité du débat avec Freud à propos de la horde primitive et de l'organisation de la société. Au clinicien contemporain de juger, à l'aune de sa pratique, s'il reprendrait aujourd'hui à son compte l'accusation de «déviationnisme» dont Federn fut l'objet par certains de ses pairs de l'époque.