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Avec la participation de Catherine CALECA, Charlotte COSTANTINO, Laurent DANON-BOILEAU, Patrick DE SAINT JACOB, Pascal HACHET, Daniel LAMBELET, Mathilde LAROCHE-JOUBERT, Marie-Laure LEANDRI, Véronique LEFEBVRE DES NOETTES, Janine MERY, Sylvain MISSONNIER, Francis PASCHE, Anna SOUBIGOU
On entre souvent dans une institution pour y trouver refuge, par peur d’une réalité vécue comme trop effractante, par peur d’une intériorité menaçante, etc. Les institutions de soin qui accueillent les personnes en détresse psychique ont ainsi souvent pour fonction première d’apaiser la peur. Or il n’est pas si facile pour les soignants de percevoir les angoisses inconscientes et archaïques que la peur recèle, angoisses que la parole ne parvient pas toujours à traduire et qui se dissimulent souvent derrière toutes sortes de manifestations par le comportement. En essayant d’être réceptif à son contre-transfert, à ses propres peurs et angoisses, ceux qui ont affaire au soin psychique en institution peuvent tenter de contenir et éventuellement transformer les peurs infantiles qui se cachent derrière les troubles psychiques de l’adulte. Les peurs issues de la nuit des temps prennent toutes les formes des histoires que l’on raconte aux enfants : celles allant du monstre informe dans l’autisme ou la démence, au grand méchant loup des pulsions débridées, en passant par les fantômes de l’abandon et de la mort, ou par le démoniaque violent et haineux. Elles engagent différentes expressions symptomatiques, différents registres, qui recèlent un potentiel de vie psychique à condition d’être racontés et interrogés plutôt que refoulés ou déniés.
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