Narration, et Histoire Un débat au Cercle freudien avec Géraldine Schwarz, Elisabeth Roudinesco et Alain Vanier, modéré par Guy Dana

Date de publication

Dates

Samedi, mars 24, 2018 - 14:00 - 16:30

Organisateurs

Le Cercle freudien

Adresse du site Web

acces:

Tarif

10 euros

contact

cercle.freudien@free.fr

Présentation libre

LE CERCLE FREUDIEN

Le samedi 24 mars 2018
À 14h

Narration, et Histoire

Un débat avec Géraldine Schwarz, Elisabeth Roudinesco et Alain Vanier
Modérateur : Guy Dana

Discutant(e)s : Monique Novodorsqui, Zoé Logak, Vivi Perraky, Jean-Mathias Pré-Laverrière

En suivant le fil de l’ouvrage de Géraldine Schwarz, les Amnésiques et celui d’Elisabeth Roudinesco sur Freud, l’interrogation animée par Alain Vanier portera sur le différentiel entre Narration et Histoire pour chacune des deux auteures; en quoi par exemple cela fait-il sens de les distinguer comme de les associer? Est-ce l’histoire qui porte la narration ou est ce au contraire la narration qui fait l’histoire?
Quel est le statut de l’archive?
On s’intéressera entre autres questions, au commun de ces deux livres à leures passerelles possibles, à leur intérêt pour le microcosme comme pour la société civile quand il s’agit de la même période historique.
On y trouve en effet une mise en écho bienvenue parceque non délibérée entre la saga familiale de Géraldine Schwarz et, sous la plume d’Elisabeth Roudinesco, la traversée de Freud, en particulier au cours des années brunes. Ainsi, Freud rejoint-il certaines des réactions de la société civile que décrit Géraldine Schwarz. Il en va de même pour Jung et de sa relation avec le monde juif ou avec Israël naissant et de l’entrecroisement de ses positions particulièrement bien décrites et détaillées avec Freud.
Le livre d’Elisabeth Roudinesco éclaire par ailleurs bien des domaines des relations complexes et passionnantes que Herr Professor entretenait avec ses disciples ou encore sa passion de l’interprétation, voire son rejet presque physique des psychoses.
Quant au livre de Géraldine Schwarz, il creuse avec une grande lucidité les réactions de la société civile, son inertie représentée par le Mitlaüfer, non seulement en Allemagne mais aussi en France et tente une interprétation sur les suites politiques de ce trauma sans précédent en Europe pour les deux pays de ce que fut le nazisme.
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10, passage Montbrun 75014 Paris (entrée principale sous le porche)
M° Alésia