jazz

joey alexander
JOEY ALEXANDER OU LA VALEUR N’ATTEND PAS LE NOMBRE DES ANNÉES. par Frédéric de Rivoyre On a beau dire dans notre métier de psychanalyste qu’il faut cent fois sur le métier remettre son ouvrage, rester toujours ouvert à l’inattendu, à la surprise, on ne se méfie jamais assez des habitudes. Tenez, vous qui aimez le jazz, tous les jazz mettons, depuis ce bon vieux Louis Armstrong jusqu’à Bojan Z disons. Vous, donc, qui restez convaincus qu’avec l’âge l’artiste se bonifie, s’allège de ses travers de jeunesse et se permet de plus en plus de libertés. Vous qui avez adoré ce Chet Baker,...
Olivier Douville
Les Jazz de l’été Cette année, promis, je ne referai mon petit commentaire de l’an passé sur le côté toujours opportuniste d’un festival, quel qu’il soit. Saluons plutôt les délices de l’été, cette joyeuse pause qui nous rend toujours plus musiciens que nous le sommes lors des saisons laborieuses. En été, le jazz divague, vogue et s’étend dans toutes les directions de l’hexagone. Bref, c’est la saison. Mais cette année 2007, le jazz sera sans doute pris d’une grande imprégnation de mémoire. Une réminiscence souveraine infléchira, je l’espère, les facéties et les facilités des improvisations...
James Brown
« I feel good » L’adieu de Harlem à James Brown. de notre envoyé spécial à Harlem : Frédéric de Rivoyre La nouvelle du décès du parrain de la « soul music » est un événement qui retentit bien au-delà de sa dimension musicale. Mort à 73 ans d’une pneumonie foudroyante, le jour même de Noël 2006 alors qu’il avait prévu de se produire dans la salle du B.B. King Blues Club le 31 décembre, James Brown continuait de se produire régulièrement sur scène, comme pour continuer de mériter sa réputation de show man le plus bosseur du monde. C’est pourquoi sa disparition subite a fait l’effet d’une bombe...

Charlie Parker (1920-1955)

Charlie Parker (1920-1955) La musique de Charlie Parker est probablement celle qui a exercé l'influence la plus décisive sur le jazz depuis plus d'un demi-siècle. Cette musique qui se nomme Be-Bop, par onomatopée dérivée, semble-t-il d'une figure rythmique, est élaborée par Charlie « Yarbird » Parker et John Birks « Dizzy » Gillespie et elle est préparée par tout un groupe de musiciens qui, sous le signe de la compétition et de la stimulation, inventent un autre langage à Harlem au cour des années 40. Jusqu'en 1940, aux USA, le jazz est surtout pensé et vécu, et vendu, comme une musique de...Lire la suite

Aurélien Tchemesson, Sun Ra, un noir dans le cosmos, Paris, L'harmattan, 2005

Aurélien Tchiemesson, Sun Ra, un noir dans le cosmos, Paris, L'harmattan, 2005 Voué et dévoué à la stature du musicien de « jazz » Sun Ra, le livre d'Aurélien Tchiemessom, musicien à son tour, tente de préciser les contextes politiques, sociaux et économiques contemporains de l'œuvre de ce musicien. Avec, de plus, l'ambition de comprendre la démarche de l'artiste en la replaçant dans un tel cadre. Si j'apprécie que le jazz soit davantage l'objet de recherches sociologiques et anthropologiques que psychologiques ou psychopathologiques, je tenterai d'expliquer en quelques lignes en quoi le...Lire la suite