Prix Œdipe 2015 - Sommaire

Alors qu’en ce mois de juin 2014 la remise du prix de cette année n’a pas encore pu être effectuée, nous avons déjà commencé le long parcours qui aboutira au choix du Prix Œdipe des Libraires 2015. Deux critiques sont déjà en ligne et d’autres s’y ajouteront jusqu’à la fin de l’année. En janvier 2015 nous choisirons les livres à soumettre au choix des libraires puis dès leur choix effectué, sans doute au cours du mois de février 2015, ce sera aux lecteurs de voter.

Cinq ouvrages vous seront alors proposés. Au cours des votes précédents nous avons souvent entendu une remarque émise par des lecteurs scrupuleux. « Je n’ai pas eu le temps de lire ces cinq livres, comment choisir ? » Dans un idéal impossible à atteindre, on pourrait en effet y aspirer mais cela ne pourrait se faire qu’en composant un jury, formule que nous avons pour le moment écarté préférant retenir l’avis du plus grand nombre.

Aussi, chers lecteurs, si nous sollicitons en effet tout au long de l’année, votre attention sur les ouvrages qui paraissent et tachons d’éclairer par nos critiques vos choix de lecture, au moment du vote nous ne réclamons qu’une chose. Si vous avez lu un des livres qui vous est soumis et que ce livre a fait avancer votre réflexion, dites-le nous en votant pour lui.

Les auteurs et les éditeurs, connaissent le Prix Œdipe des Libraires et espèrent l’obtenir. Les choix que nous faisons, que vous faites, récompensent leur travail. Même les auteurs « connus » que vous supposez indifférents y attachent une grande importance.

Se savoir lu, commenté, critiqué est le salaire qu’ils attendent à juste titre du long et difficile travail d’écriture. Les éditeurs qui se battent pour garder des ouvrages de psychanalyse de qualité au sein de la maison d’édition qui les emploient y trouvent eux aussi un motif pour continuer. Chacun le sait bien, un bon tirage en psychanalyse, tourne autour de 1500 exemplaires vendus dans l’année. Pas de quoi assurer la fortune de l’auteur ni moins encore celle des éditeurs. Il faut donc d’autres motivations pour écrire un livre en psychanalyse, d’autres motivations pour accepter de le publier. Faire vivre la pensée pourrait en constituer un des motifs et c’est bien aussi le notre, certes dans une proportion très modeste mais que nous espérons cependant non négligeable.