Dire et penser la psychose
Peut-on parler de la psychose, et comment? C'était le thème d'une journée d'études qui s'est tenue en mars 2017 à l'Unité de Jour de psychiatrie de Saint Germain en Laye. L'’idée de cette journée était de partager l’'embarras rencontré. L'obligation d'informer se heurte en effet rapidement à d'immenses difficultés pour trouver les mots pour parler de cette maladie psychique si invalidante qu'on voudrait faire passer pour une maladie "comme les autres"...L'originalité de cette journée est d'avoir rassemblé sur le sujet, dans la salle comme à la tribune, des soignants, des patients et des familles pour réfléchir à cette question. Un petit opuscule intitulé  "Dire et penser la psychose, gageure ou nécessité?" rassemble les principales contributions des intervenants et la qualité des textes vaut bien nombre de publications à l'apparence plus sérieuse ou plus scientifique. Il y a dans ce livret une façon de parler de la psychose portée par l'expérience de ce lieu (dans lequel le dialogue entre les patients, les soignants et les familles est permanent)  qui mérite qu'on s'y arrête .
On peut se le procurer auprès de :
Thierry de Rochegonde,
 Association l'Après, Unité de Jour,
30 rue du Maréchal Galliéni,
 78100 Saint-Germain en Laye
(participation au frais 8 euros, chèque au nom de " Association l'Après")
 
Par ailleurs dans le dernier numéro d'oedipe info" nous avons oublié de signaler parmi les critiques pour le prix 2018 celle de Louise Grenier au sujet de l'ouvrage d'Yves Lugrin Ferenczi sur le divan de Freud. une analyse finie ?