Table ronde autour de l'ouvrage collectif "Lettres du divan, écrire à son psychanalyste" sous la direction de Louise Grenier, Liber 2017

Date de publication

Dates

Vendredi, septembre 22, 2017 - 20:30 - 23:00

Organisateurs

Quatrième Groupe OPLF

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acces:

Tarif

entrée libre

contact

Secrétariat : 19 Boulevard Montmartre 75002 Paris tel : 01 55 04 75 27

Adresse

Association Notre Dame des Champs
92 Bis Boulevard du Montparnasse
75014 Paris
France

Déroulement

Présentation Louise Grenier, psychanalyste, Montréal
Ouverture de la discussion, Evelyne Gosse Oudard, psychanalyste, Paris
avec la participation de Jean-François Chiantaretto, psychanalyste, Paris
Mireille Fognini, Psychanalyste, Paris
Louise Garneau, Montréal
Jacqueline Rousseau Dujardin, psychanalyste, Paris
Marie-Brigitte Ruel, psychanalyste, Evreux

Présentation libre

Argument :

« Un analysant écrit à son analyste. Lettres, messages, poèmes, récits de rêves ou de souvenirs, aveux d’un désir, ou d’une douleur, qui ne se dit pas. Ces écrits en marge des séances occupent une place à part dans l’analyse ou la psycho¬thérapie, comme si le désir inconscient et ses tourments trou¬vaient là à se loger. Dans le mouvement même de son écriture, le sujet rejoint la part cachée de son être, celle qu’il ne livre pas en séance. Il se souvient de lui-même en quelque sorte, pour et avec un autre qu’il retrouve dans l’imaginaire. Nous ne sommes plus seulement dans « l’échange de mots » (Freud) au sens strict, mais dans la correspondance. S’agit-il d’une écri¬ture analysante ? D’une échappée hors du cadre analytique ? A-t-on affaire à un récit de soi qui trouve sur le divan sa raison d’être ? Et comment les psychanalystes accueillent-ils les écrits de leurs patients ?
La réflexion proposée ici ne porte pas tant sur des écrits publiés que sur ceux qui croisent la parole en séance. Pour certains, l’écriture a précédé leur entrée en analyse et a rendu possible une ouverture à la parole analytique et à ses soubas¬sements inconscients. Pour d’autres, déjà en analyse, elle est apparue comme une issue créatrice constituant symbolique¬ment une « chambre à soi » (Virginia Woolf) pour y déposer les sédiments de sa parole. Le divan, réel ou imaginaire, constitue dès lors ce lieu où la lettre se compose, rejoint d’autres lettres, des inscriptions et récits d’autrefois en quête de quelque desti¬nataire invisible. » (Louise Grenier).