À QUEL TITRE ? DSK, La société du spectacle et la démocratie

Laurent Le Vaguerèse
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À QUEL TITRE ? DSK, La société du spectacle et la démocratie Sur l’ « affaire DSK », j’ai bien entendu, un point de vue. Comme tout le monde, comme 60 millions de Français, et bientôt 6 milliards d’êtres humains. Je me dis parfois que s’il m’arrivait de m’attarder dans quelque lieu reculé de la Chine, j’entendrais, sans aucun doute, au milieu de propos incompréhensibles quelque vieux chinois jouant au Trictrac prononcer le nom de Dominique Strauss Kahn.

Justice et perversion

Daniel Sibony
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19/5/2011 Affaire DSK Injustice et perversion

RÉPÉTER

Joseph Gazengel
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RÉPÉTER  Je viens de relire, re-parcourir plutôt, « les Bourreaux volontaires de Hitler » de Jonah Goldhagen, et particulièrement, ( pp 209-262) l’histoire du 101° bataillon de police dont l’intérêt est d’être très solidement documentée. J’ai été interpellé par la répétition mécanique de leurs actes de tuerie et je vous demande la permission de ne m’intéresser aujourd’hui qu’à cet aspect des choses : la répétition insensée des meurtres encore et encore toute la journée - avec des pauses cigarettes café ou sandwich qui auraient pu, pourquoi pas, être l’occasion de décrocher. Les meurtriers ? Il s’agit d’hommes très ordinaires, souvent pères de famille. C’étaient des Allemands proches de la quarantaine, réservistes, mal formés sur le plan militaire, et à en juger par la proportion d’inscrits au parti, guère plus nazis que la moyenne de la population allemande… On n’avait même pas eu le temps de les endoctriner comme il faut. Leur commandant de bataillon, qui était très embarrassé d’avoir à exterminer des juifs par villages entiers et qui était près de ses hommes, leur offrit la possibilité de choisir :

Vive la Psychanalyse conférence débat du 26 mars 2011

jean-michel Louka
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"Vive la psychanalyse !", conférence-débat du 26 mars 2011 Envoyé par: Louka jean-michel (AMontsouris-551-1-99-250.w86-212.abo.wanadoo.fr) Date: Wed 20 April 2011 09:06:16 1 Jean-Michel LOUKA Mon intervention du 26 mars 2011 VIVE LA PSYCHANALYSE « Vive la psychanalyse ! », c’est-à-dire « Que vive la psychanalyse ! ». C’est un souhait, un wunsch freudien. Il s’agit de contribuer à un souhait, que je suppose partagé. Et partagé, ici, avec les personnes qui se sont déplacées un samedi après-midi, alors qu’elles avaient, sans doute, tellement d’autres choses à faire. Je les suppose, je vous suppose donc, être, au sens fort, intéressés à ce que la psychanalyse, non seulement ne meure, mais mieux encore, à ce qu’elle vive ! Vive la psychanalyse, donc ! Et vive la reconquête ! Freud ne se considérait-il pas en Conquistador… ? Tout d’abord, je voudrais ici, d’emblée, rendre hommage aux six auteurs du « Manifeste pour la psychanalyse », paru aux éditions La Fabrique, à l’automne 2010 : j’ai

attestation

SIUEERPP
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— ATTESTATION — Vu les articles 52 de la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique, et 91 de la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, Vu le décret n° 2010-534 du 20 mai 2010 relatif à l’usage du titre de psychothérapeute, Vu l’arrêté du 8 juin 2010 relatif à la formation en psychopathologie clinique conduisant au titre de psychothérapeute, Vu l’arrêté du 9 juin 2010 relatif aux demandes d’inscription au registre national des psychothérapeutes, Vu en particulier la demande, figurant à l’article 8 du décret n° 2010-534, faite aux professionnels (entre autres psychologues) désirant user du titre de psychothérapeute, de fournir une « attestation de formation en psychopathologie clinique de 400 heures minimum et d'un stage pratique d'une durée minimale correspondant à cinq mois effectué dans les conditions prévues à l'article 4 » du même décret,

Usage du titre de psychothérapeute : « nouvelles du front »

alain abelhauser
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Usage du titre de psychothérapeute : « nouvelles du front » Il est, sinon inutile, du moins trop long de rappeler ici l’ensemble des péripéties ayant jalonné la mise en place de la loi, du décret et des arrêtés relatifs à l’usage du titre de psychothérapeute. Mentionnons simplement qu’après la publication du décret et en particulier de son annexe, un recours en Conseil d’État a été déposé, dont nous ignorons quelle sera l’issue. En attendant, néanmoins, les Agences Régionales de Santé (ARS) s’organisent pour mettre en place : — les commissions qui agréeront les établissements aptes à délivrer les formations en psychopathologie clinique requises pour ceux qui veulent faire usage du titre de psychothérapeute, — les commissions qui permettront aux « psychothérapeutes» actuels (médecins, psychologues, psychanalystes et « ni / ni »), ayant au moins 5 ans d’expérience, de pouvoir être reconnus comme tels sur la foi d’une série d’attestations qu’ils fourniront.

Tous enfermés dehors

Fabrice Leroy et Roland Gori
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Tous enfermés dehors

Une ouverture éclair sur Jacques Lacan

Jean Allouch
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Une ouverture éclair sur Jacques Lacan Sur le Portrait silencieux de Jacques Lacan de Claude Jaeglé (Paris, Puf, 2010) S’il est un écrit qui devrait un jour servir de préface à une encore improbable édition critique des Œuvres complètes de Jacques Lacan, ce serait celui-ci. En cent cinquante brèves pages, voici la plus appliquée des introductions. « Introduction », qu’est-ce à dire ? Que l’on ne lit plus Lacan de la même façon après avoir pris acte du Portrait silencieux qu’en fait Claude Jaeglé. Et notamment ceci : on est désormais averti qu’il est exclu d’entendre Lacan sans écouter les enregistrements audio dont on dispose – tout au moins à partir de l’année 1962. Avant de se plonger dans les arcanes transcrites des séminaires et de se casser les dents sur des écrits que Lacan lui-même présente comme d’illisibles condensés (de l’harissa sans couscous ni légumes), quiconque souhaite aujourd’hui lire Lacan ne saurait être mieux avisé que d’entrer dans l’œuvre par cette porte.

Du suicide des uns aux suicides des autres

Jean-Luc Houbron
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Du suicide des uns aux suicides des autres Un vendeur de fruits et légumes tunisien, Mohamed Bouazizi, 26 ans, s'immole par le feu et c'est tout un pays qui s'embrasse. Ce geste définitif a été avec celui d'autres qui ont suivi le révélateur d'un désespoir collectif qui s'est transformé en trouvant une issue politique : un régime policier est tombé, un système mafieux incestueux, celui d'une famille de Borgia tunisiens, a trouvé sa limite à une jouissance qui semblait infinie. En Tunisie, comme Jan Palach en Tchécoslovaquie en 1968, l’acte suicidaire a été entendu dans toute sa portée d’affaire publique, politique. Chacun a pu entendre, comprendre, interpréter ce geste dans sa portée de désespoir et d’appel vers un autre possible qui a permis d’espérer et de porter cet espoir.

"Se faire le zéro en place de la femme" à propos du livre de Philippe Lacadée, Robert Walser, Le promeneur ironique

Gilles Mouillac
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le livre de Philippe Lacadée, Robert Walser, Le promeneur ironiquem’a paru d’un enseignement précieux à plusieurs titres : d’abord pour situer Walser comme paradigme de ce qu’il faut bien désigner comme une certaine position autistique ; ensuite par les résonnances qu’il peut provoquer dans notre clinique quotidienne. Ce qu’il m’en reste c'est enfin le sentiment d’une logique à l’œuvre dans le trajet de Walser, logique que je voudrais tenter de restituer. Un « zéro tout rond ». Nous sommes d’emblée et tout du long face aux problèmes les plus cruciaux de la reprise pour Lacan de la logique de Frege pour répondre à la question de ce qui peut faire 1 pour un sujet, de la théorisation de l’autisme et de son choix éthique d’incarner l’inexistence. Au cœur aussi de nos préoccupations cliniques quotidiennes : zéro comme incarnation du rien et refus d’aliénation qui évoque les refus de présentation, plutôt la présentation par le refus, de tel sujet autiste, Damien, qui ne peut se présenter que par la négative : « il n’y a pas de Damien à la Demi-lune », « je n’ai pas de père », « j’ai infini ans ».

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