Rene Major - IHEP.fr _ 21 avril 2006 au Ministre de la Sante / Lettre ouverte

René Major
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Docteur René Major 23, quai de Bourbon 75004 Paris 0146336876 [ www.ihep.fr ] Paris, le 21 avril 2006 Monsieur Xavier Bertrand Ministre de la Santé et des Solidarités 14, avenue Duquesne 75007 Paris Monsieur le Ministre, Je vous remercie de votre réponse à mon courrier précédent du 7 mars 2006, relatif au projet de décret, en date du 10 janvier 2006, d'application de l'article 52 de la loi du 9 août 2004, relatif à l'usage du titre de psychothérapeute. Le nouveau projet de décret que vous avez communiqué le 7 avril [2006] étant disponible dès l'après-midi sur des sites de l'Internet, j'ai pu apprécier sur quels points nos réflexions s'étaient rencontrées, sans attendre l'analyse de mon courrier que vous annonciez avoir requise du Directeur de l'Hospitalisation et de l'Organisation des soins. Ce nouveau projet du 7 avril 2006 appelle de nouvelles réflexions, sans ôter aux précédentes dont je joins une copie mémoire. 1. J'indiquerai tout d'abord deux points omis précédemment :

L'intrusion du médicament affublé des insignes de la Loi

Alain Dufour
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Ce texte a soutenu une communication au cours de journées d'étude intitulées : « Jeux Interdits » dans le cadre de travaux sur les toxicomanies. Plusieurs correspondants m'ont assuré de son actualité qui me convainct de le proposer aux lecteurs d'aujourd'hui. En matière de préambule à ce texte il m'a semblé utile de préciser ceci : Il est question de classer le Subutex parmi les stupéfiants. Permettre un accès entièrement libre à ce produit pourrait être aussi une bonne idée...mais sans doute trop audacieuse pour être examinée. Pourtant on sait comment en Angleterre les pouvoirs publics découragèrent l'abus en matière de remboursement de lunettes : les offrir ! Puisque le plus sûr moyen de dévaloriser un objet est encore l'abondance. Ce qui est sûr c'est que la pire des solutions fut celle adoptée en 1995 : permettre à des médecins non qualifiés de prescrire un morphino-mimétique à très haut dosage et forcément hautement toxicomanogène ne pouvait avoir que des résultats désastreux.

Merci !

Laurent Le Vaguerèse
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Merci !

Zéro de conduite pour le directeur de l'Inserm : les organisateurs de la pétition s’expliquent devant les journalistes

Laurent Le Vaguerèse
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À la table pour répondre aux questions de la presse se trouvaient réunis mardi 21 mars un certain nombre de spécialistes compétents en matière de prise en charge psychologique et psychiatrique des enfants. Les auteurs de la pétition s'avérant nettement plus représentatifs de la réalité de la clinique que les « experts » qui – à la demande de l'Inserm - ont soi-disant épluché la « littérature internationale » sur le sujet. Pierre Suesser pédiatre Vice Président du Syndicat des Médecin Médecin de PMI , François Bourdillon Professeur de santé publique à la Salpétrière, Bernard Golse Chef de service en pédopsychiatrie à l'hôpital Necker-enfants malades, Gérard Schmidt Président du Collège de Pédopsychiatrie au sein de la Fédération Française de Psychiatrie, Sylviane Giampino enfin, Psychanalyste et fondatrice de l'Anapsy-petite Enfance. Tous les intervenants ont eu à cœur de démontrer à ceux qui prétendaient qu'ils n'avaient pas lu le fameux rapport, leur parfaite connaissance du dossier ainsi que celle de la réalité du terrain.

Lettre de René Major à Xavier Bertrand

René Major
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Psychanalyse / Science politique, Droit » 7 mars 2006, Lettre ouverte au ministre de la Santé rendue publique et diffusée le 14 mars 2006 sur les mesures d'application de l'article 52 de la loi du 9 août 2004, relatif à l'usage du « titre de psychothérapeute » En raison de la teneur de raisonnement en particulier juridique de cette lettre ouverte, le nombre de signataires importe peu, tandis que ce nombre importe s'agissant de pétitions d'intérêt connexe comme celle « Pas de zéro de conduite pour les enfants de trois ans » ( http://www.pasde0deconduite.ras.eu.org/ ). Les personnes intéressées à s'associer à signature de la lettre ouverte ci-dessous peuvent cependant le faire à l'adresse : lettre-7-mars-2006@ihep.fr Lettre ouverte du 7 mars 2006 rendue publique et diffusée le 14 mars 2006 adressée par René Major à Monsieur Xavier Bertrand Ministre de la Santé et des Solidarités 14, avenue Duquesne 75007 Paris Monsieur le Ministre,

Les faits et les fantasmes . À propos d'une affaire de parricide .Le juge et l'expert psy .

Daniel Boulet
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Le texte qui nous est proposé par Daniel Boulet, a pour but d'alimenter le débat et la réflexion de chacun à propos de la question des expertises psychologiques et psychiatriques requises notamment dans les affaires criminelles dont le procès d'Outreau est un exemple Cette question a amené un débat sur le forum « Une politique pour la psychanalyse » , débat nécessaire et que diverses réflexions viendront alimenter sur le fond dans le « Petit Journal ». Le terme « psy » utilisé par D.Boulet dans son texte appellerait bien des remarques. Il était particulièrement prisé à l'époque de la parution initiale de ce texte. D. Boulet a bien voulu nous préciser qu'en l'occurrence deux professionnels sont intervenus dans l'affaire dont il rend compte : un expert psychiatre des hôpitaux et un expert psychologue clinicien. Le rapport proprement dit comprenant un examen médical et psychiatrique ( 9 lignes) et psychologique (2 pages) le tout précédé d'un chapitre "antécédents et curriculum vitae"et suivi d'un résumé conclusions. » Laurent Le Vaguerèse

Appel des psychanalystes belges

Fédération des associations belges de psychanalyse - Federatie van belgische psychoanalytische verenigingen
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FABP – FBPV Fédération des associations belges de psychanalyse - Federatie van belgische psychoanalytische verenigingen Lettre ouverte - Open brief Signer la lettre ouverte Lettre ouverte à Monsieur le Ministre Rudy Demotte, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé Publique. Ce 22 février 2006. Monsieur le Ministre, Vous préparez actuellement un projet de loi relatif à la réglementation des professions de santé mentale et plus particulièrement du titre de psychothérapeute.

Verbatim de la rencontre du 21 Février (Version augmentée et corrigée)

Philippe Grauer Lila Mahjoub
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RÉUNION DU 21 février 2006 ORGANISÉE PAR LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ EN VUE DE LA RÉDACTION DES DÉCRETS D'APPLICATION SUR L'USAGE DU TITRE DE PSYCHOTHÉRAPEUTE. Verbatim+ Rédigé par Philippe Grauer L'introduction du texte intégral des interventions de Lilia Mahjoub — qu'on trouvera aux pages 16-17 et 20, complète le texte de ce Verbatim de façon substantielle. Ainsi nous disposons à présent d'une édition de référence plus satisfaisante. Pour éviter la confusion avec la précédente elle se voit nommer Verbatim +. Ce 28 février. PHG Étaient réunis pour cette deuxième confrontation, après celle du 10 janvier 2006, et de nouveau avec Monsieur Bernard Basset, sous-directeur à la Direction générale de la Santé, les représentants des principales associations de psychanalystes, psychothérapeutes, psychiatres et psychologues, soit une cinquantaine de personnes représentant trente associations. La proposition de rédaction des décrets ainsi que le précédent verbatim se trouvent sur snppsy.org et le site Œdipe.

Interview d'Élisabeth Roudinesco pour la revue Critique communiste, 178, décembre 2005

Elisabeth Roudinesco
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Cet article nous a été confié par Élisabeth Roudinesco qui nous en a accordé la publication. Nous remercions la revue "Critique Communiste" pour laquelle cette interview a été réalisée. Critique communiste, 178, décembre 2005. «Révisionnistes» et «comportementalistes» contre la psychanalyse : le bio-pouvoir à l'œuvre. à propos de "Pourquoi tant de haine? "(Navarin, 2005) Entretien avec Élisabeth Roudinesco, par Antoine Artous Historienne très connue de la psychanalyse et chargée de conférences à l'École pratique des hautes études, Elisabeth Roudinesco a publié une importante Histoire de la pyschanalyse en France (2 volumes,1982, 1986, rééd. Fayard, 1994). Elle a aussi publié de nombreux autres ouvrages, notamment Jacques

Handicaper la souffrance humaine

Ignacio Gárate-Martínez
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Par Ignacio Gárate Martínez 2* Ne m'endormez pas Docteur ! Elle avait perdu son mari, c'était un moment difficile ; l'homme ne l'avait pas rendue heureuse ; la vie leur avait imposé à tous deux la contrariété de l'enfance, le déchirement de l'exil et les traces : l'insatisfaction que l'on noie, lui dans l'ivresse, elle dans l'amertume et le silence. Elle avait perdu son mari, c'était une nouvelle respiration de la vie ; après l'apaisement de l'âge, l'habitude des gestes quotidiens, le départ de ces témoins âpres au gain d'amour que sont les enfants ; elle se retrouvait, une fois de plus, prédestinée à l'absence, privée du compagnon mal aimé mais chéri, seule pour un « toujours » qui l'attachait de nouveau au pied du lit d'une mère malade, qui se meurt comme au début de l'enfance sans nous laisser le minimum, aliénée par un respir syncopé qui s'attarde en sanglots, qui retient encore la peine et la fait hoqueter comme pour serrer la douleur dans le corps, s'en faire une presque amie, être, ainsi, un peu moins seule.

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