Soumis par Encore le
Adresse
8H30 : ACCUEIL ET INTRODUCTION : Edit Mac Clay, Diana Caine et Xavier Fourtou
Vincent Clavurier : L’à part du sujet
Jean-Pierre Cléro : Les Anglais sont inanalysables
Mary McLoughlin,Valérie Sauvaire, Simone Wiener, Xavier Fourtou : Dispositif vs policy
ATELIERS DISCUSSIONS
Paul Alérini : The purloined letter
Diana Caine, Denis Echard : Lacan, lost in translation?
Vincent Dachy : Un réel sur le bout de la langue
Erik Porge : D(e)rive
ATELIERS DISCUSSIONS
CONCLUSION (fin du colloque à 18h15) : Lorena Escuredo
Jacques Lacan s’est particulièrement intéressé à la langue anglaise, au point de parler de la lalanglaise.
Son rapport à l’anglais fut toutefois ambivalent : féru d’auteurs anglophones (artistes, psychanalystes
et philosophes), il soutenait cependant que cette langue fait résistance à l’inconscient. Est-ce à dire
qu’il y a un esprit, un génie de la langue, plus ou moins réfractaire à l’inconscient ? La question invite
à revisiter le rapport problématique entre langage et inconscient, véritable ligne de partage entre
psychanalystes depuis le colloque de Bonneval (1960). Peut-on étendre cette interrogation jusqu’à
distinguer un rapport spécifique à l’inconscient pour chaque langue ? Si oui, y a-t-il des incidences sur
la technique et sur la psychanalyse en extension ?
Le travail de traduction en psychanalyse permet de reconnaître et d’expliciter les difficultés, voire les
impossibilités, dans le passage d’une langue à l’autre. Mais dans l’écart où cette perte se produit, dans
l’entre-deux langues, peuvent également germer des effets de signification inédits et féconds. L’usage
que Lacan fit de certains termes anglais en témoigne.